L’administration Boyer allonge près d’un demi-million de dollars aux fins de préservation d’un des principaux îlots de fraîcheur de Vimont.
Les trois lots nouvellement acquis totalisent plus de 11 000 mètres carrés, soit 20 % de l’ensemble de cet espace naturel délimité à l’est et au sud par la rue Lunebourg, au nord par la rue Miranda et à l’ouest par la rue Lucerne.
Désormais, la Ville possède environ 90 % du bois Vimont dont la superficie totale couvre l’équivalent de 8 terrains de soccer.
Sous pression
Enclavé, ce milieu naturel avait d’ailleurs été identifié par la Municipalité comme un noyau de conservation à consolider en raison de son emplacement stratégique au cœur d’un secteur résidentiel offrant peu d’espaces pour le développement.
«L’acquisition de ces lots dans le bois Vimont vise à réduire la pression de développement dans ce secteur et à renforcer la pérennité de ce milieu naturel au bénéfice de la communauté qui peut profiter des bienfaits d’un espace naturel à proximité», a déclaré le 9 novembre Alexandre Warnet, conseiller municipal responsable de l’environnement, de la transition écologique et de l’urgence climatique auprès du comité exécutif. Incidemment, les sentiers qui sillonnent le boisé sont facilement accessibles à la population avoisinante.
Dépeint comme «un ensemble forestier dense, homogène, bien structuré et de grande qualité», cet îlot de fraicheur abrite l’érable à sucre, le caryer cordiforme ainsi que d’autres essences reconnues pour leur longévité, comme l’ostryer de Virginie et le tilleul d’Amérique.
Objectif ultime
L’élu de Laval-des-Rapides a précisé par ailleurs que cette acquisition rapprochait l’administration municipale de son ultime objectif de protéger 17 % du territoire lavallois, cible correspondant, rappelons-le, au seuil minimal fixé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Cet investissement de 460 000 $ à même les fonds publics s’inscrit dans la foulée de la Trame verte et bleue lavalloise, laquelle vise à relier des rives, des bois, des corridors écologiques et des espaces verts en un réseau continu de verdure et d’eau dédié à l’épanouissement de la vie animale et végétale.
À cet égard, la Ville a investi ces deux dernières années plus de 17 M$ dans l’acquisition d’une douzaine de milieux naturels d’intérêt couvrant au-delà de 45 hectares.