L’un des pavillons de l’école primaire de l’Arc-en-ciel, à Laval-des-Rapides, est fermé après la découverte de moisissure entre ses murs.
Après avoir été alerté par le personnel de l’établissement qu’une odeur émanait des murs du pavillon 2 de l’école, le Centre de services scolaire (CSS) de Laval a pris la décision de fermer ce dernier.
«Une odeur suspecte a éveillé les soupçons, donc nous avons agis immédiatement, par prudence, et décidé de fermer l’école du 4 au 7 octobre inclusivement. Il n’est pas exclu que cette fermeture se prolonge, selon ce que révélera l’investigation en cours», a commenté Annie Goyette, directrice adjointe du Secrétariat général et Service des communications du CSS de Laval.
Après avoir suivi les procédures établies pour ce type de situation, la première enquête sommaire a effectivement révélé la présence de moisissure.
Le CSS de Laval ne peut cependant pas préciser la nature des germes pour l’instant.
«Les parents seront informés dès le jeudi 6 octobre, précise Mme Goyette. Nous sommes en train de faire des investigations plus approfondies pour la suite des choses.»
Le CSS de Laval précise que le service de garde du pavillon 1 reste ouvert et pourra accueillir les enfants du second pour accommoder le mieux possible les parents touchés par les événements.
Le CSS tenait aussi à préciser que les enfants non-inscrits au service de garde, seront aussi admis aux vues de la situation actuelle.
Le Regroupement des parents
Du côté du Regroupement des comités de parents, les soucis sont davantage axés sur les problèmes logistiques que la situation peut occasionner aux parents des élèves concernés.
«Ça devient compliqué, affirme Sylvain Martel, porte-parole du Regroupement des comités de parents autonomes. Il y aura une offre à distance, mais c’est parfois difficile pour les parents.»
Malgré les événements, M. Martel ne se dit pas surpris et soulève un point, qui selon lui, n’est pas à négliger.
«À court terme, ils ont fermé l’école et c’est ce qu’ils devaient faire en attendant d’avoir un portrait global de la situation. Cependant, il ne faut pas être surpris. Nos édifices sont vieux, alors des histoires comme celles-là sortiront de plus en plus. Nos écoles ont été construites dans les années 1950; il faudrait se tourner vers Québec pour connaître leur plan à long terme. En ce moment, même pour une école neuve, il faut savoir qu’il n’y a pas de fond prévu pour la maintenance. Donc on a beau se mettre à jour, il faut aussi prévoir l’entretien des bâtiments», poursuit Sylvain Martel.
La députée de Laval
Au bureau de la députée, nouvellement élue dans Laval-des-Rapides, Céline Haytayan, la situation venait de leur être communiqué.
«Mme Haytayan vient tout juste d’être élue, elle n’est même pas assermentée. Cependant, nous avons été informés de la situation ce matin et nous la suivons. Nous pourrons la commenter dans les prochains jours», affirme Simon Lacroix, porte-parole de la CAQ à Laval.
À rappeler qu’il n’est pas possible, actuellement, de préciser ni la cause ni le germe responsable de cette moisissure.
Une enquête suivant les procédures établies par le ministère de l’Éducation est donc en cours, afin d’éclairer les personnes concernées sur les démarches à suivre et la nature des travaux qui seront à effectuer.