Après deux annulations forcées en raison de la pandémie de la COVID-19, la Ville de Laval se dit fin prête à recevoir les 3300 athlètes qui participeront à la 55e Finale des Jeux du Québec – Laval 2022.
«Nous sommes très fébriles, assure le maire Stéphane Boyer en entrevue au Courrier Laval. […] On sent que le fil d’arrivée approche pour nos équipes qui travaillent depuis plusieurs mois et années. On se sent un peu comme des sportifs qui ont dû faire preuve de persévérance et d’endurance.»
Il voit même d’un bon œil la chance d’avoir obtenu «deux générales» en 2020 et 2021.
«Comme maire, je ne suis pas impliqué dans le détail au quotidien, mais je suis certain que ç’a dû aider tout le monde à peaufiner les différents détails en vue des Jeux du Québec, précise-t-il. Ç’a été plus longtemps que d’habitude, donc je suis certain que les gens seront prêts.»
M. Boyer ne cache toutefois pas que certaines craintes ont persisté en 2022.
«Il y a eu beaucoup de questionnements, avoue-t-il. […] Nous avions des moments-clés. Si nous n’avions pas le go à une date précise, nous n’aurions pas assez de temps pour les faire. Nous avons eu des discussions avec le gouvernement et la santé publique pour suivre la situation de près.»
Plein air
Le maire de Laval prévoit se rendre sur les différents plateaux sportifs lors de la 55e Finale des Jeux du Québec – Laval 2022 afin de «voir comment les épreuves se déroulent» et «aller à la rencontre des familles».
Il se considère lui-même comme étant quelqu’un qui aime bouger et pratique quelques activités de plein air comme le vélo, le kayak et l’escalade. Il détient même une anecdote particulière en lien avec la pratique du hockey sur gazon lorsqu’il a étudié en Nouvelle-Zélande durant sa quatrième année de secondaire.
«Il manquait un joueur dans l’équipe et mes amis m’ont demandé de jouer même si je ne connaissais pas le sport, se remémore-t-il en riant. […] À l’époque, je n’étais pas bon en anglais. Il y a un gros accent en Nouvelle-Zélande et je venais d’arriver. J’étais sur le terrain avec mon bâton. Ils essayaient de m’expliquer les règles, mais je ne comprenais rien. On m’a dit de courir et de compter des buts.»
Il dit être finalement devenu un bon buteur et avoir adoré son expérience. M. Boyer n’a malheureusement pas eu la chance de repratiquer ce sport par la suite puisque celui-ci est peu populaire au Québec.
Le maire de Laval conclut en mentionnant qu’il trouve important de voir les jeunes participer à des activités sportives, particulièrement dans le contexte des Jeux du Québec.
«Quand on fait partie d’une équipe, on traverse des épreuves ensemble, précise-t-il. Pour moi, c’est important de vivre ça. […] Peu importe le sport, que ce soit en équipe ou individuel, c’est aussi de se fixer des objectifs, d’apprendre à se connaître, de se dépasser, puis de sentir qu’on évolue et grandit.»