La grande autrice lavalloise Andrée Dahan a fait paraître son livre Le bonheur est une étoile filante, témoignant des trois plus grands deuils de sa vie.
Bien que le titre du livre pourrait faire référence à la beauté et la chance d’une étoile filante, son contenu n’en reste pas moins percutant.
«Le titre sonne bien, mais il faut réfléchir sur le sens réel de celui-ci, que l’on découvre en parcourant le livre», précise Andrée Dahan.
La femme de Chomedey affirme que ce livre sera son dernier, transmettant par écrit ses souvenirs les plus douloureux parsemés d’instants d’amour et d’espoir avec trois êtres marquants, soit un amant, un neveu et un enfant jamais né.
Le lecteur doit être bien averti, «le récit n’est pas en ordre chronologique, mais au gré des souvenirs», précise Mme Dahan.
Récipiendaire du Prix Le Signet d’Or en 1994, l’octogénaire vient ébranler les lecteurs avec sa plume distinctive, laissant libre cours à l’interprétation de ses pensées et sentiments.
Grandement inspirée par Albert Camus, elle tient, tout au long de sa chronique, un discours philosophique sur la place de l’être humain dans la société d’hier à aujourd’hui.
Le lecteur s’envolera avec la narratrice dans les différents voyages qu’elle a faits au cours de sa vie, de l’Afrique du Nord jusqu’à Laval, en passant par l’Europe.
Surmonter le mal
Lors d’un entretien avec le Courrier Laval, Andrée Dahan a avoué que l’écriture de cet ouvrage a été le plus ardu parmi l’ensemble de ses œuvres.
«Le livre policier a été le plus difficile à écrire par les aspects techniques à respecter, mais celui-ci impliquait des souvenirs encore très douloureux aujourd’hui, explique-t-elle. Donc, cela m’a pris plus de 10 ans à les surmonter afin de rédiger le tout.»
Notons que la dame s’était aventurée dans le polar en 2010 avec son roman Le coût de la beauté.