Après deux années plus difficiles en raison de la pandémie de la COVID-19, l’Union des producteurs agricoles (UPA) est de retour en force cette année avec une formule retravaillée de ses portes ouvertes Mangeons local.
C’est l’animatrice et porte-parole de l’UPA, Marie-Ève Janvier, qui en a fait l’annonce le mercredi 15 juin, à la Ferme Vaillancourt, à Auteuil.
« Cette nouvelle formule de portes ouvertes tombe bien, s’est exprimée Marie-Ève Janvier. Après deux ans de pause, ça fait tellement du bien. Je trouve cela tellement représentatif du monde agricole, où, lorsqu’on fait face à un défi, on trouve une solution et on règle le problème. »
Comment participer
Incluant une trentaine de fermes, les portes ouvertes Mangeons local se dérouleront désormais de la fin juillet à la mi-septembre.
Ces fermes seront répertoriées dans un calendrier d’activités disponible dans l’application Mangeons local, explique-t-on dans le communiqué de presse de l’UPA.
Cette formule permettra également aux agriculteurs et hôtes des fermes de connaître le nombre de personnes présents lors des visites.
« Tu dois t’inscrire pour aller visiter une ferme, alors pour les hôtes, c’est aussi plus sécuritaire, de dire Marie-Ève Janvier. La formule est vraiment améliorée. »
Pour Marie-Ève Janvier, qui collabore avec l’UPA depuis 10 ans, la passion est toujours aussi présente qu’au premier jour. De voir ces gens du milieu travailler fort et passionnément est probablement ce qui l’émerveille le plus.
« Je trouve fascinant de voir quelqu’un qui, malgré les changements climatiques, les difficultés économiques et tout, doit espérer que ça va pousser et que tout va bien se passer, exprime la porte-parole. Cette personne pourrait perdre toutes ses récoltes. Voir la persévérance de ces gens depuis le tout premier jour m’impressionne. Ça peut sembler banal, mais ce n’est pas tout le monde qui est au courant de qui produit et permet d’avoir ce qu’on a dans nos assiettes. »
Jeu éducatif virtuel
L’initiative Mangeons local peut également en faire apprendre sur l’agriculture d’ici. La pause des deux dernières années a poussé l’UPA à lancer le jeu éducatif virtuel Kasscrout.
« C’est une autre façon d’inculquer aux jeunes et moins jeunes ce qu’est l’agriculture québécoise, a dit Marie-Ève Janvier. C’est une belle façon d’entrer dans le quotidien des gens. Cela permet de savoir ce qui se produit dans les régions et découvrir des recettes à faire avec ces aliments. »
L’an dernier, un kiosque d’animation dérivé du jeu virtuel était offert dans des marchés publics, apprend-t-on aussi dans le communiqué de l’organisation.
Ces animations seront plus nombreuses cette année dans les marchés, expositions agricoles, événements, festivals et camps de jour à travers la province.