L’écrivaine Sonia Desjardins a fait paraître son premier livre de sa série Torpeur en mars, le prochain sortira au début de 2022.
En décidant de rester à la maison pour élever son garçon, la Lavalloise s’est lancée dans l’écriture afin de poursuivre une passion qui la suit depuis son enfance.
Ce fut un long processus avant d’être publiée. «Ça m’a pris beaucoup de temps pour trouver mon style, souligne la résidente de Saint-François. Quand je l’ai trouvé, ça m’a pris assez de temps afin de trouver une maison d’édition. J’en ai fait beaucoup».
Finalement, en 2020, après cinq ans de recherche, une maison d’édition lui a donné sa chance.
Vieille passion
Depuis des lunes, Sonia Desjardins aime particulièrement les livres d’épouvante. Au fil des années, elle s’est aperçue qu’il y en avait déjà beaucoup pour les adultes et enfants. Or, pour leur part, les adolescents de 12 à 17 ans avaient peu de choix quant à la littérature d’horreur leur étant destinée
«Il y a ceux de [Patrick] Senécal, mais c’est parfois trop vieux et les Chair de poule sont trop jeunes. C’est pourquoi j’ai voulu trouver un juste milieu pour que les jeunes de cette tranche d’âge aient une lecture à eux», explique l’écrivaine.
Avec la COVID-19, il est d’autant plus difficile de trouver des librairies désirant vendre des livres écrits par de nouveaux auteurs. À ce jour, seulement quelques librairies à travers le Québec ont accepté la série de Sonia Desjardins, qui a également recours à des sites de distribution Internet tel Amazon.
Épisodes à venir
Même si elle a déjà écrit le douzième livre de sa série, la femme de 35 ans en fera paraître le deuxième au début de 2022, ne pouvant publier un livre par année.
Sonia Desjardins dénonce le fait que la plupart des séries jeunesse du genre se déroulent surtout aux États-Unis. Voilà pourquoi l’autrice place l’histoire de chacun de ses livres dans une partie du Québec, dont le premier, O+, se déroule à Laval.
Autre particularité, chaque personnage principal possède un handicap physique, une maladie mentale ou une phobie afin d’avoir des héros diversifiés. L’écrivaine désire que tous les adolescents soient représentés.
Également, le protagoniste s’adresse directement au lecteur afin de l’impliquer davantage dans l’histoire déclinée au fil des pages.
Autre élément important, la série Torpeur ne suit pas un ordre logique.
Le deuxième volume n’aura ainsi aucun lien avec le premier. « On apprend à connaître différents personnages à chacun des livres, j’évite d’avoir un fil conducteur», précise-t-elle.
Sonia Desjardins a privilégié un vocabulaire simple et facile pour permettre aux jeunes ayant des niveaux de langages différents de lire ses histoires. Autant les adolescents qui apprennent le français que ceux ayant des difficultés de lecture peuvent s’aventurer dans les différents univers de la série.