Comme c’est coutume, la firme de notation Standard & Poor’s (S&P) Global Ratings maintient la cote de crédit «AA» à la Ville de Laval.
Essentiellement, cette cote démontre que la 3e Ville en importance au Québec a la capacité de respecter ses engagements en s’assurant que le niveau de sa dette demeure prévisible et sous contrôle.
«[…] le dynamisme observable, la forte croissance attendue de la reprise économique ainsi que les rigoureuses pratiques de gestion financière de la Ville ont été des facteurs favorables au maintien de [la] cote», peut-on lire dans le communiqué publié conjointement le 25 novembre par le Service des communications de la municipalité et le cabinet du maire. On y ajoute que la diversité des secteurs d’activité sur le territoire tend à atténuer la volatilité de l’économie à Laval, selon ce qu’indique le rapport.
«Au-delà des chiffres, ce résultat nous permet de bénéficier d’avantages concrets pour les Lavalloises et les Lavallois, comme l’obtention d’un excellent taux de crédit. Depuis plusieurs années, nous sommes en excellente posture financière, et nous pouvons en être fiers», déclare le maire Stéphane Boyer.
À l’exception de 2012 où Laval avait subi une décote, la Ville a toujours performé à ce chapitre.
Cette année-là, Standard & Poor’s avait décoté Laval dans la foulée des perquisitions menées à l’automne par l’Unité permanente anticorruption (UPAQ) qui avait contraint le maire Gilles Vaillancourt à démissionner en pleine disgrâce.
«Notre saine gestion des fonds publics nous a permis d’accompagner les entreprises d’ici alors que la pandémie frappait plusieurs industries», a pour sa part indiqué la conseillère municipale de Duvernay–Pont-Viau et responsable du développement économique au comité exécutif, Christine Poirier.
«Ce bon résultat traduit notre engagement à propulser le milieu des affaires lavallois afin de profiter d’une relance économique robuste», a-t-elle terminé.