La notion de créativité est au centre de l’univers éclectique de Sheila Lunatera. Guidée par sa spiritualité et un désir d’aider les autres, la créatrice de contenu lavalloise ajoute constamment des cordes à son arc.
Après des études en gestion de commerces et en stratégies média et publicité au Collège Lasalle, Sheila a décidé d’utiliser les réseaux sociaux à des fins de plateformes de diffusion pour ses projets personnels.
À travers ces derniers, peu importe leur nature, une thématique revient fréquemment : son dévouement pour l’environnement.
«Mes parents habitent sur le bord de l’eau dans Fabreville et cette zone est souvent touchée par les inondations, partage Sheila Turgeon. C’est notamment ce qui m’a fait réaliser que les changements climatiques sont réels.»
Ce constat l’a encouragé à créer sa compagnie écologique Because we are one, où elle se spécialisait dans la vente de pailles réutilisables. Toutefois, l’arrivée de la pandémie de COVID-19 est venue freinée son élan.
«C’est difficile d’entrer sur le marché quand tu n’as pas de nom, soutient la trentenaire. Au moment où j’étais supposée faire un suivi avec de potentiels clients, la pandémie a mis fin à mes tentatives.»
Lunatera
Loin de s’apitoyer sur son sort, la jeune femme a profité de cette occasion pour se concentrer sur sa production de contenu et de musique.
En effet, son «talentueux» ami d’enfance Thomas Polychuck et elle se sont réunis pour réaliser et produire de la musique métal sous la bannière Lunatera.
«Mon père est un fan de métal, donc j’ai grandi là-dedans, explique la chanteuse. Adolescente, j’allais déjà voir des spectacles de musique underground, métal et rock.»
S’inspirant du groupe rock américain Linkin Park, Sheila chante, scream et tente même parfois de faire les deux en même temps.
«Je trouve qu’il y a des défis extraordinaires dans ce type de musique», s’exclame-t-elle en riant.
Leur premier single Hope For Mankind relate la façon dont la chanteuse voit le monde à travers son troisième œil. Son sixième sens l’amènerait à sentir l’énergie autour d’elle, et ce, depuis qu’elle est petite.
«C’est parfois difficile et souffrant, avoue-t-elle. Surtout avec tout ce qui se passe dernièrement.»
Ce «tout», ce sont les changements climatiques et la pandémie qui l’affectent particulièrement depuis quelques mois.
Le duo ne chérit pas le «but ultime» de se produire en spectacle, même s’il est fréquemment sollicité par des scènes américaines.
C’est plutôt la création de musique et de vidéos qui intéresse la chanteuse.
Femme aux mille projets
Les prochains mois de Sheila Lunatera s’annoncent remplis de nouveautés.
Entre autres, celle qui produit du contenu quotidiennement sur ses différentes plateformes aimerait se partir une nouvelle chaîne YouTube sur laquelle elle partagerait des techniques pour favoriser le bien-être à travers la spiritualité.
«En ce moment, j’expérimente tout ça afin de trouver les bons mots pour le partager avec les autres», explique l’influenceuse.
Jusqu’à présent, elle prévoit y produire des entrevues avec des hypnothérapeutes pour introduire son univers spirituel à ses futurs abonnés.
De plus, en septembre, la Lavalloise débutera une formation en répartition d’appels d’urgence au Collège Montmorency.
«Je suis consciente que je ne ferai pas des réseaux sociaux toute ma vie, confie Sheila Lunatera. Il y a plein d’autres choses que je veux expérimenter.»
Alors que la liste hétéroclite de ses projets s’allonge continuellement, la productrice est guidée par une seule et même entité: une soif insatiable de créativité.