Au cours des derniers mois, le numéro 2 de l’administration Demers-Boyer a consulté pas moins de 115 organismes lavallois dans le cadre de sa vaste tournée de relance post-pandémique.
«De ces rencontres ont émergé des idées et des propositions qui ont pris la forme de recommandations pour l’avenir […dont] plusieurs ont été mises en place depuis le début de la démarche», écrit Stéphane Boyer dans un rapport final de 48 pages rendu public le 24 août.
5,2 M$ déjà engagés
Plus de la moitié des 63 recommandations retenues sont en cours de réalisation, sinon déjà complétées, peut-on y lire. Le rapport détaille chacune des 36 mesures déployées depuis le coup d’envoi de cette intensive ronde de consultation, l’hiver dernier, totalisant des investissements nouveaux de 5,2 M$.
«Parmi les mesures issues des consultations s’étant déjà concrétisées, on compte notamment 875 000 $ de subventions à des entreprises pour les accompagner dans leur virage technologique – mesure qui a permis de consolider des investissements de 12 M$ – , la mise en place d’un programme de 685 000 $ pour attirer des événements d’envergure culturels à Laval, un plan de relance de 450 000 $ pour les organismes de loisirs et de nombreuses mesures vertes contenues dans la nouvelle proposition de règlement d’urbanisme», souligne-t-on dans le communiqué émanant du cabinet du maire.
Environnement
Les 63 recommandations s’articulent autour de quatre grands axes, à savoir la relance de l’économie, de la culture, de la solidarité sociale et de l’environnement.
En jetant un œil au rapport final, on observe que l’acquisition de lots pour 1,3 M$ au bois de L’Équerre, le 10 août dernier, compte pour la mesure la plus onéreuse déployée à ce jour. Cette action répond précisément à la recommandation à l’effet de «poursuivre les efforts d’acquisition de milieux naturels afin d’en faire la protection».
Autre montant significatif apparaissant au bilan est le mandat professionnel octroyé, le mois dernier, au coût de 715 000 $ pour l’élaboration d’un plan directeur d’aménagement du Carré Laval en vue d’en faire un quartier carboneutre. Ce projet à long terme permettrait, rappelons-le, de créer une zone d’innovation et de soutenir et favoriser le développement des entreprises liées aux technologies vertes.
Vice-président du comité exécutif et responsale du développement économique à la Ville, Stéphane Boyer a tenu à remercier les «centaines de personnes impliquées sur le territoire» pour leur contribution «à cette grande réflexion».
«Ces personnes et organismes font certainement partie de la solution et c’est grâce à leur engagement que nous ressortirons plus forts de cette crise», a-t-il terminé.
On peut consulter le rapport final en cliquant ici.