Avec quelque 6000 visiteurs ayant fréquenté son Symposium de Sainte-Rose, l’équipe de Rose-Art peut dire mission accomplie quant à l’organisation et la tenue de cette 25e édition en pleine pandémie de la COVID-19.
Du 22 au 25 juillet, ce sont 49 exposants qui ont peint et sculpté en direct, tout en rencontrant autant les amateurs que néophytes en appréciation d’arts visuels.
«D’ordinaire, nous recevons 90 artistes, mais cet été, nous avons dû restreindre notre accueil parce que nous ne devions pas disposer du terrain face au presbytère, d’expliquer Carole Faucher, qui dirige le Symposium et Rose-Art depuis désormais 10 ans. Or nous sommes vraiment contentes, ç’a été un superbe symposium. Tout le monde, autant les artistes que le public, était heureux de nous visiter.»
Le sort de l’événement, annulé à l’été 2020 en raison de la crise sanitaire, était encore en suspens il y a quelques mois. Ce n’est qu’en avril que Rose-Art a décidé d’aller de l’avant.
«Nous nous préparons beaucoup plus d’avance normalement, mais les inscriptions se sont fait naturellement, de continuer Carole Faucher. Surtout, l’édition s’est déroulée sans anicroche alors qu’on devait répondre aux exigences de la santé publique. Les gens ont très bien répondu à nos mesures.»
L’organisation, bien installée dans le Vieux-Sainte-Rose depuis 1991, a dû prévoir un plan de circulation avec une entrée et une sortie, des stations pour le nettoyage ou désinfection des mains, ainsi que la tenue d’un registre où chaque visiteur devait inscrire son nom.
«Au final, il s’est vendu plus de 185 œuvres! Ce qui veut dire que les personnes intéressées et acheteurs étaient au rendez-vous. Mais l’an prochain, nous espérons vraiment revenir à nos habitudes normales», de préciser Mme Faucher.
Notons finalement que comme par les années passées, les gens ont pu visiter des expositions, entre autres au Centre d’art et à la galerie La Vieille Caserne, en parallèle des îlots où les artistes avaient installé leur tente et chevalet.
Les populaires visites guidées des Virées patrimoniales étaient aussi disponibles, peut-on lire sur le site Web de la Ville de Laval.