Devant la multitude de défis occasionnés par la pandémie, le gouvernement du Canada a pris diverses mesures pour aider la population étudiante étrangère.
Chaque année, cette dernière génère 21 milliards de dollars à l’économie canadienne.
Le gouvernement souhaite donc s’assurer que les étudiantes et les étudiants étrangers ne manqueront pas de possibilité après l’obtention de leur diplôme, et ce, malgré la pandémie.
La nouvelle politique adoptée par le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marco E. L. Mendicino, offre des permis de travail ouverts à celles et ceux qui détiennent un permis de travail postdiplôme (PTPD).
Les changements temporaires du Programme de PTPD, adoptés plus tôt au cours de la pandémie, sont également prolongés et élargis.
Ces mesures permettront notamment à la population étudiante de finir ses études en ligne à partir de l’étranger et d’être admissible à un PTPD.
Résidence permanente
Le gouvernement déploie des efforts pour encourager les étudiantes et les étudiants étrangers à s’installer de manière permanente au Canada.
En 2019, plus de 58 000 personnes diplômées ont présenté une demande en vue d’immigrer ici de façon permanente.
Selon le gouvernement, leur présence aide le Canada à relever ses «défis démographiques difficiles».
En effet, actuellement, il y a trois travailleurs canadiens pour chaque personne retraitée canadienne. Toutefois, ce chiffre diminuera à deux travailleurs par personne retraitée d’ici 2035.
«Que ce soit en tant que professionnels de la santé travaillant en première ligne de la pandémie ou en tant que fondateurs de certaines des entreprises en démarrage les plus prometteuses, les étudiants étrangers redonnent aux communautés partout au Canada alors que nous poursuivons la lutte contre la pandémie, affirme Marco E. L. Mendicino, via communiqué. Notre message aux étudiants et diplômés étrangers est simple : nous ne voulons pas seulement que vous fassiez vos études ici, nous voulons également que vous demeuriez ici.» (C.R.)