Sous l’impulsion de Laval en transition, un groupe de citoyens engagés a déposé au conseil municipal de novembre une Grille d’évaluation de l’acceptabilité sociale et environnementale des grands projets immobiliers et d’aménagement du territoire lavallois.
L’idée a germé cet été à la suite de la vaste mobilisation citoyenne contre les mégaprojets immobiliers ciblant l’Île Gagnon et l’entrée du village de Sainte-Rose.
«La question que nous nous sommes posés est « Quels sont les critères qui susciteraient l’adhésion enthousiaste des citoyennes et citoyens pour un projet de développement immobilier ou d’aménagement du territoire, et ce, tant public que privé? « » notent Alexandre Warnet et Geneviève Dagneau, co-porte-paroles de Laval en transition, dans un communiqué publié le 4 novembre.
44 critères
Selon quatre niveaux de satisfaction allant de «Peu ou pas du tout» à «Excellent», la Grille évalue 44 critères liés autant à la qualité de vie, l’environnement et l’écologie, l’économie locale, la culture et le patrimoine qu’au processus de planification et de conception.
Cet outil visant à favoriser le dialogue social, on le doit au travail de 13 citoyens engagés et désireux d’enrichir la contribution citoyenne à la vie démocratique.
Pour l’occasion, ils étaient accompagnés par une spécialiste en acceptabilité sociale, Marie-Ève Maillé, de la firme Notre Boîte. Les émoluments versés à cette dernière ont été défrayés grâce à la contribution financière de la Fondation David Suzuki, souligne au passage le mouvement citoyen qui promeut la transition écologique pour rendre la communauté lavalloise plus résiliente face aux changements climatiques.
«La clef du succès se trouve dans la participation citoyenne tout au long du processus et dans l’écoute réelle des propositions constructives des citoyens», termine Laval en transition tout en réitérant sa foi en un «développement économique régénératif» pour susciter «l’engouement et la fierté des Lavalloises et Lavallois».