«Il était clair que les projets, tels que proposés, n’étaient pas recevables pour les organisations et les citoyens», reconnaît d’emblée le promoteur François Duplantie qui accepte volontiers de retourner à la table à dessin, voire réduire l’ampleur et la densité du développement immobilier proposé sur l’île Gagnon et à l’entrée du village de Sainte-Rose.
Loin d’être abattu par la décision de la Ville de rejeter ses projets dans leur forme actuelle, le principal intéressé est déjà à prévoir la mise en place d’une table de travail autour de laquelle il réunira «des professionnels, environnementalistes et spécialistes de l’industrie pour dessiner un projet qui répond aux besoins et préoccupations de la collectivité», confie-t-il en entrevue au Courrier Laval.
Tel que suggérée par le maire Demers, l’idée de privilégier une démarche collaborative impliquant les citoyens n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, M. Duplantie étant prêt à s’engager avec eux «dans un processus de codesign afin d’améliorer les projets et de les rendre acceptables pour tous».
Fruit de 4 ans d’échanges
Dans un communiqué publié le 7 août, le consortium IGSR soutient que «les projets présentés le 17 juin lors de la rencontre citoyenne étaient le fruit de plus de quatre ans d’échanges avec la Ville» et entend bien continuer de collaborer étroitement avec celle-ci.
«Notre motivation première est la préservation et la protection de l’environnement», affirme M. Duplantie, convaincu d’être en mesure de réaliser de manière écoresponsable un projet immobilier d’aussi grande envergure.
«Les technologies de construction et les méthodes de protection de milieux fragiles existent aujourd’hui. On a des exemples ailleurs dans le monde et nous entendons en devenir un nous aussi», termine le promoteur.