Le succès du Bureau de l’ombudsman de Laval ne se dément pas.
L’an dernier, Me Nadine Mailloux et sa collaboratrice Teresa Ciciotti ont ouvert pas moins de 793 dossiers, en hausse de 24 % par rapport à l’année record de 2018.
Faits saillants
Malgré ce fort volume, l’ombudsman a réussi à traiter 6 dossiers sur 10 à l’intérieur d’un délai de 30 jours, révèle le rapport annuel déposé au conseil municipal de juin.
Mieux encore, dans 44 % des cas, le Bureau de l’ombudsman a été en mesure de résoudre le dossier, soit en orientant les citoyens, les renseignant sur leurs droits, les mettant en relation avec le service opportun ou en agissant en leur nom auprès des services municipaux concernés.
À cet égard, Me Mailloux est intervenue directement auprès de l’Administration municipale dans 21 % des cas en plus de formuler quatre recommandations à l’intention de la direction générale.
Par ailleurs, si un dossier sur trois (35 %) portés à son attention a donné lieu à une enquête approfondie, aucun d’entre eux n’a été transmis au Bureau de l’intégrité et d’éthique Laval/Terrebonne, indique-t-elle.
Déneigement
Sans surprise, la majorité des plaintes (57 %) concernait les Services des travaux publics, de l’ingénierie et de l’urbanisme.
«Des plaintes sur le déneigement, on en a toujours, mais on a reçu un volume [61] plus important l’an dernier, mentionne au passage Me Mailloux en évoquant l’hiver de glace 2018-2019. La Ville s’est engagée à mettre en place plusieurs nouvelles stratégies afin d’améliorer le déroulement et l’efficacité de ses opérations de déneigement.»
Départ
Sept ans après avoir été nommée au Bureau de l’ombudsman de la Ville de Laval, Me Mailloux quittera ses fonctions à la fin juillet pour la Ville de Montréal où elle occupera le même poste.
Si elle se dit emballée par ce nouveau défi qui l’attend, elle n’en est pas moins «extrêmement reconnaissante envers les citoyens de Laval», saluant la confiance qu’ils lui ont témoignée au fil des ans.
«Ce n’était pas gagné d’avance, rappelle celle qui fut engagée par la Commission municipale du Québec, alors que la Municipalité était sous tutelle. Je suis arrivée en 2013, une période assez trouble pour la Ville de Laval, et il n’y avait rien de moins sûr que les Lavallois allaient donner leur confiance à un ombudsman, mais ils l’ont fait. J’en suis extrêmement fière.»
Sept ans et quelque 3000 dossiers plus tard, Me Mailloux quitte avec le sentiment du devoir accompli, estimant que cet ultime recours que représente le Bureau de l’ombudsman est entré dans les mœurs à Laval.