Quatre Lavallois ont atteint le sommet du Kilimandjaro, plus haute montagne d’Afrique, au terme d’un périple de huit jours.
«Nous nous sommes préparés pendant plus d’un an pour cette ascension, explique Alexis Levert. Laurie [Blanchet, sa conjointe], Samuel [Richer], Noémie [Desaulniers] et moi-même aimons beaucoup le plein air et nous nous sommes mis à imaginer les endroits les plus fous à visiter.»
Leur choix s’est arrêté sur le sommet africain. Ils se sont assurés que le tout était réalisable et ont ensuite entamé leur préparation.
«Nous avons fait de nombreuses randonnées dans les montagnes des environs, poursuit le résident de Chomedey. Nous faisions de l’entraînement cardiovasculaire et beaucoup de préparation matérielle.»
Avant leur départ, un guide leur avait notamment envoyé une liste complète de l’équipement nécessaire. Le quatuor devait aussi remplir un formulaire de participation et suivre des tests médicaux à chaque jour afin de s’assurer que l’ascension demeurerait sécuritaire.
Expédition
Les Lavallois ont décidé de suivre la route de Lemosho pour atteindre le sommet du Kilimandjaro. Cette piste, qui s’étend sur près de 70 kilomètres, permet une ascension plus lente de la montagne, ce qui permet d’éviter quelques pépins physiques.
À chaque jour, ils devaient transporter un sac à dos de 20 livres, comprenant tout ce qui leur serait nécessaire à court terme. Le reste de l’équipement était transféré par des porteurs en direction du camp de repos suivant.
Une équipe les attendait d’ailleurs à cet endroit afin de préparer leur repas. «La logistique était impressionnante. Nous mangions bien et les repas étaient adaptés en fonction de l’altitude pour qu’ils soient plus faciles à digérer.»
Sommet
Afin d’atteindre la cime au lever du soleil, les quatre acolytes ont dû quitter leur dernier camp à minuit dans la nuit de la sixième journée. «C’était très difficile, assure Alexis. Nous n’avions pas eu une longue période de repos et le moindre effort physique était difficile.»
Il assure que l’effort en valait le coup. «Lorsque nous sommes arrivés tout en haut, c’était un accomplissement. Nous avions une vue magnifique et on y serait resté plus longtemps.»
Ils devaient toutefois retourner au camp de base avant midi, pour ensuite continuer de descendre la montagne jusqu’à 17h. Ils ont donc quitté le sommet, se déplaçant pendant plus de 15 heures durant cette journée.
«La descente était pratiquement plus dure que la montée, note celui qui travaille comme surintendant de chantier. L’adrénaline était aussi retombée puisque l’objectif du sommet avait été atteint.»
Motivation
L’expérience a confirmé l’intérêt des deux couples pour la randonnée en montagne. Ceux-ci souhaitent faire d’autres ascensions au cours des prochaines années. «On aimerait vraiment tenter le camp de base de l’Everest, mais il n’y a encore rien de préparé», précise Alexis.
D’ailleurs, Laurie Blanchet et lui-même sont déjà repartis à l’extérieur du pays pour tenter de gravir le Mauna Loa, soit le plus haut volcan du monde situé dans l’archipel d’Hawaï.</p