Une entente hors cour au montant de 1,5 M$ intervenue entre la Ville et un fournisseur de services en sauvegarde et protection de données informatiques a retenu l’attention à la dernière assemblée du conseil municipal.
En cause, une «erreur» commise lors de la rédaction du cahier des charges de l’appel d’offres lancé en 2016 qui sous-estimait les besoins de la Municipalité.
Si bien qu’au bout de deux ans, la Ville avait excédé de 10 fois la limite de 15 térabits de son forfait de données contracté auprès de Veritas Technologies LLC. Au montant initial de 161 000 $, la Ville a donc dû allonger une somme additionnelle de 1 524 661,49 $ pour compenser l’utilisation de 150 térabits.
Après quelques échanges à la table du conseil, la recommandation du comité exécutif a été adoptée à 14 voix contre 6, mais pas avant que les coleaders d’Action Laval, Michel Poissant et David De Cotis, eurent dénoncé «la mauvaise gestion et les contrôles internes déficients» à la Ville.
Numéro 2 de l’administration Demers, Stéphane Boyer a tenu à préciser qu’en négligeant de surveiller l’utilisation des données, le fournisseur avait également sa part de blâme, ce qui a permis d’en arriver à «une super bonne entente» au prix coûtant plutôt qu’au prix de vente.