La Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) et ses membres ont soutenu les luttes autochtones et joint leur voix aux appels à la justice, le 4 octobre, dans le cadre de la Journée de commémoration et d’action pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Réunies le 2 octobre, les personnes présentes ont réfléchi collectivement aux impacts persistants du colonialisme, préjugés véhiculés socialement envers les populations autochtones, de même qu’à leur place en tant qu’alliées de ces dernières.
À la suite de ces réflexions, le groupe a souhaité se mobiliser dans le but de soutenir les revendications émises dans le cadre des conclusions de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles disparues et assassinées (ENFFADA). Cette enquête avait pour mandat d’identifier les causes systémiques qui contribuent à perpétuer les violences envers les femmes et filles autochtones.
Par l’entremise d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, les membre de la TCLCR réclament la fin de la perpétuation du «traumatisme historique, intergénérationnel et multigénérationnel» que subissent encore aujourd’hui les personnes inuites, métisses et des Premières Nations.
De plus, les membres de la TCLCF exigent que cesse la «marginalisation sociale et économique», ainsi que le «déni de la capacité d’agir des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA».
Reprenant ainsi les quatre thèmes mis de l’avant dans la section Appels à la justice du rapport final de l’ENFFADA, les membres unifient leurs voix afin que cessent la reproduction des oppressions colonialistes et la violence à l’endroit des femmes et filles autochtones.
La TCLCF est un regroupement régional de défense collective des droits, représentant plus de 30 000 Lavalloises par le biais de ses groupes membres, qui travaille depuis près de 30 ans à l’amélioration de la qualité et des conditions de vie des femmes. (M.M.)