Conseiller de l’opposition officielle, Claude Larochelle devra trouver un second proposeur s’il veut que sa proposition visant la gratuité du transport en commun pour les étudiants post-secondaires à temps plein soit débattue au conseil municipal du 9 juillet.
Si la proposition rallie une majorité de répondants d’un sondage maison mis en ligne sur la page Facebook du Courrier Laval, elle ne trouve pas le même écho dans le camp de la seconde opposition.
«La Ville contribue déjà pour plus de 70 M$ à la STL [Société de transport de Laval]» souligne le leader adjoint et critique en transport d’Action Laval, David De Cotis.
Ce dernier estime que cette mesure entraînerait un manque à gagner de 15 à 30 % par rapport aux 33 M$ provenant des titres de transport payés par les usagers.
«Nous, on pousse pour le gel de taxes pour les deux prochaines années», enchaîne M. De Cotis, ajoutant qu’il y a un coût derrière la gratuité que son parti n’est pas prêt à payer.
Au moment de l’entretien, le 27 juin, aucune approche n’avait encore été tentée par le Parti Laval – Équipe Michel Trottier auprès de sa formation politique, soutient le conseiller de Saint-Bruno et ex-président de la STL.
Parti au pouvoir
M. Larochelle risque-t-il d’avoir plus de succès du côté des 14 conseillers municipaux du Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers?
«Je n’en ai pas encore parlé avec mon caucus, explique le chef et maire de Laval en entrevue avec le Courrier Laval. On va voir l’orientation qu’ils [ses élus] veulent prendre. Ce serait leur manquer de respect que de me prononcer en leur nom.»
Précédemment, M. Demers avait fait valoir que «le débat» sur la question «a déjà eu lieu», avant d’ajouter «si on avait les moyens, le transport serait gratuit pour tout le monde».
Quant à la gratuité pour les Lavallois de 65 ans et plus, le premier magistrat a mentionné que «les aînés ne voyagent pas en heure de pointe» et qu’«ajouter cinq personnes dans un autobus qui n’est pas plein, ça ne nécessite pas d’ajout de service sur les lignes».
(avec la collaboration d’Alexis Gohier-Drolet)