Contrairement à ce qui a été annoncé lors du lancement officiel des travaux de construction le 11 juin, l’aire de stationnement souterrain d’Espace Montmorency demeure pour le moment la grande inconnue de ce projet immobilier évalué à 450 M$.
«Le projet est encore en évolution, indique Louis-Philippe Dorais, chef de division Communications à la Ville. Il est beaucoup trop tôt pour pouvoir se prononcer sur le nombre de cases de stationnement.»
En clair, il explique que la Ville a, dans un premier temps, délivré un permis d’excavation dans l’attente des plans finaux. «Ce sont les promoteurs qui ont avancé le chiffre de 1400 cases», poursuit-il, précisant que ce n’est qu’une fois l’analyse des plans complétée que le Service d’urbanisme sera en mesure d’en déterminer la capacité exacte. «Avec le permis de construction va venir le nombre d’espaces de stationnement.»
Rappel des faits
On se rappellera qu’en décembre 2017, la demande des promoteurs à l’effet de réduire à 1805 le nombre de cases exigé par le zonage en vigueur avait été bloquée par des résidents des secteurs avoisinants lors du processus d’approbation référendaire.
«Espace Montmorency va se conformer à la règlementation actuelle […] Laval va s’en tenir au nombre d’espaces prévus», s’était alors limité à dire Robert-Charles Longpré du cabinet du maire en se gardant bien d’en chiffrer le nombre.
Échaudés par l’envahissement de leur rue résidentielle par les automobilistes usagers de la Place Bell qui venait d’être inaugurée, les résidents du secteur voisinant avec le centre-ville voyaient déjà la situation s’envenimer avec l’implantation prochaine d’Espace Montmorency.
Relié à la station de métro Montmorency, ce mégaprojet, qui abritera 700 unités d’habitation, une tour de 16 étages d’espace à bureaux, 150 000 pieds carrés d’espace commercial et un hôtel de 180 chambres, procurera du travail à 3200 personnes.