À la suite d’une opération réussie l’été dernier, l’Enfant Soleil de Laval, Jayden Forest-Aubut, a finalement retrouvé le sourire, lui qui a été frappé par des épisodes d’épilepsie causés par une tumeur au cerveau.
Le garçon de 11 ans a bien hâte de commencer la pratique de sports. «J’aimerais bien essayer la natation et le soccer», commente-t-il.
Un an plus tôt, il n’aurait pu s’imaginer faire ces activités. Son humeur était sombre et des crises violentes forçaient son hospitalisation.
Progressif
C’est à l’âge de 7 ans que Jayden a fait l’expérience de premiers maux de tête persistants. Le premier scan n’indique rien d’anormal.
«Quand la maladie frappe, on réalise encore plus l’importance des organismes qui aident la cause.»
– Caroline Forest-Aubut, mère de Jayden
Quelques temps plus tard, l’enfant ressent une perte d’orientation à l’école. Cette fois-ci, le scan dévoile un diagnostic choquant d’épilepsie réfractaire.
La cause est aussitôt découverte lors d’une série de tests: une tumeur de trois centimètres au cerveau. «Sa personnalité a beaucoup changé, se souvient sa mère, Caroline Forest Aubut. Il a perdu sa joie de vivre.»
Chirurgie
Les parents ont pu voir les bienfaits de l’Opération Enfant Soleil pendant les séjours à l’hôpital. «C’était parfois très long, raconte la mère. Ils ont apporté des jeux et fait venir des clowns pour divertir Jayden.»
S’étant déroulée pendant 22 heures plutôt que les 9 heures annoncées au départ, la chirurgie a été un moment d’angoisse sans précédent pour les parents. Heureusement, la tumeur a été complètement enlevée.
Mme Forest Aubut insiste sur le support que l’organisme de bienfaisance offre aux centres hospitaliers. «Il n’y avait qu’une seule machine à l’hôpital Sainte-Justine pour aider mon fils, ajoute-t-elle. Il faut du financement pour l’achat d’équipement dispendieux.»
Séquelles
Malgré les bonnes nouvelles, Jayden souffre depuis l’opération d’un trouble de l’attention et d’une anxiété sévère. Il a également perdu l’angle gauche supérieur de chaque œil.
La famille y voit tout de même le côté positif. «Ce n’est pas tout le monde qui a la chance de s’en sortir, explique Mme Forest Aubut. Le plus important, c’est d’aller de l’avant.»
Les résidents de Laval-des-Rapides s’impliquent avec Opération Enfant Soleil et ne comptent pas arrêter. «On est là à vie», conclut la mère.
