L’administration Demers a identifié, le 25 février, trois projets qu’elle a financés à même les intérêts générés par les 10 premiers millions récupérés auprès des corrupteurs et corrompus du temps de Gilles Vaillancourt.
Par l’entremise du Fonds Place-du-Souvenir, créé à l’été 2017, la Ville a octroyé une subvention de 172 900 $ sur trois ans à trois organismes lavallois afin de faciliter la rentrée scolaire de jeunes issus de milieux défavorisés.
Déjà impliqués auprès de cette clientèle, le Centre de bénévolat et moisson Laval, la Société de Saint-Vincent de Paul et le Centre communautaire Hochelaga ont répondu à l’appel de concertation de la Municipalité.
6800 éleves
Au final, on estime à quelque 6800 le nombre d’enfants lavallois qui bénéficieront de cette aide – disponible depuis la rentrée de septembre 2018 – sous forme de cartes-cadeaux servant à l’achat de fournitures scolaires, boîtes à lunch et sacs à dos.
«Nous souhaitions avoir un impact direct auprès des jeunes et des familles vulnérables afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, a rappelé le maire Marc Demers en parlant du Fonds Place-du-Souvenir. Nous voulions également encourager la persévérance scolaire et la réussite éducative tout en facilitant l’intégration sociale des jeunes immigrants.»
Pour les 0-4 ans
Par ailleurs, la Ville renouvelle pour deux ans son appui financier à deux projets initiés l’an dernier par le Centre de bénévolat et moisson Laval (CBML) au profit des poupons et enfants âgés de 4 ans et moins.
Ainsi, une somme de 174 400 $ rendra possible la distribution de 2600 trousses, dont la moitié se destinent aux 0-2 ans et contiennent des produits spécialisés tels des couches, crèmes pour prévenir l’érythème fessier, shampoings et produits laitiers.
Les 1300 autres trousses proposent aux enfants de 2 à 4 ans des denrées alimentaires, à savoir des collations nutritionnelles composées principalement de fruits, légumes et produits céréaliers.
Par cette aide financière, la Ville cherche à soutenir le développement social à la faveur d’une intervention concertée entre le CBML, le Comité d’action en sécurité alimentaire de Laval (CASAL) et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la région.