Le coureur automobile Bertrand Godin a profité de la Semaine internationale de la sécurité à motoneige pour rappeler aux adeptes de cette activité qu’il est primordial de bien se préparer à la veille d’une excursion.
Porte-parole de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), le pilote et chroniqueur était de passage au poste d’accueil lavallois du boulevard des Mille-Îles, dans Auteuil, le 20 janvier, afin d’aborder les bonnes pratiques en matière de sécurité.
«Bien sûr, on veut que les motoneigistes respectent les limites de vitesse et la signalisation de zones spécifiques, la distance entre eux et le véhicule devant, les traverses de route et les sentiers balisés, mais il est nécessaire de bien planifier sa sortie», a-t-il confié.
Bertrand Godin souhaite aussi réitérer l’importance de redoubler de prudence. Ancien mécanicien du triple champion du monde Jacques Villeneuve, il sait de quoi il parle.
«La motoneige est un beau sport qu’on peut pratiquer sur nos 33 000 kilomètres de sentiers balisés, mais ça comporte tout de même des risques.»
– Bertrand Godin, porte-parole de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec
Depuis qu’il s’assoyait à l’avant du Chaparral de son père quand il avait six ans, à Sainte-Hélène-de-Bagot, ou l’Elan d’un oncle dans les Cantons de l’Est, il a toujours gardé une passion pour la motoneige.
«On essaie de garder nos milliers de kilomètres de sentiers le plus sécuritaire possible, indique-t-il. Toutefois, avant partir, une bonne inspection de son bolide et son casque, une révision de la règlementation et en savoir un maximum sur la qualité du trajet s’imposent avant de partir visiter de magnifiques endroits.»
Bertrand Godin souligne que les automobilistes ne peuvent pas toujours voir les motoneigistes en raison de monticules de neige.
«N’oublions pas ce qu’on dit: la chance, c’est la préparation qui rencontre l’occasion.»
La consommation d’alcool et de drogues et les cours d’eau sont d’autres thématiques ayant été discutées.
Notons que cet hiver, c’est plus de 100 000 amateurs qui prendront plaisir à sillonner les sentiers balisés du Québec. La pérennité de l’activité passe avant tout par la sécurité des usagers.