Même avec une fiche d’une seule victoire et sept défaites cette saison, le joueur des Alouettes de Montréal Martin Bédard demeure confiant que son équipe participera aux séries.
Selon lui, les Montréalais comptent sur tous les atouts nécessaires pour renverser la vapeur en deuxième moitié de calendrier. Il faut dire que la faible division Est dans laquelle évolue sa formation fait en sorte que malgré son rendement, la troupe de Mike Sherman se retrouve à deux parties d’une place en éliminatoires.
«Le moral est bon, note le spécialiste des longues remises. La camaraderie a été installée dès le début du camp d’entraînement, ce qui est bon signe. L’important, c’est de rester positif.»
L’effet Manziel
Pour contrer le mauvais début de campagne, le directeur général Kavis Reed est allé chercher récemment l’ancien quart-arrière de la National Football League (NFL) Johnny Manziel, qui évoluait avec les Tiger-Cats de Hamilton cette année.
Jusqu’ici, l’arrivée de l’Américain n’a toutefois pas eu les effets escomptés au sein de l’attaque des Alouettes, qui présentent une fiche de 0-2 lorsqu’il est de l’alignement partant.
Martin Bédard défend toutefois son coéquipier en mentionnant qu’il mise sur plusieurs ressources pour contrer les embûches qui pointent devant lui.
«Johnny est un gars très calme qui communique de façon claire, indique le Lavallois de 34 ans. Il travaille très fort avec le personnel pour apporter des ajustements rapidement. On voit qu’il possède beaucoup d’expérience pour s’en sortir.»
Du point de vue personnel, celui qui a signé une entente d’une saison en début d’année mentionne qu’il se sent en pleine forme et n’est plus aux prises avec des blessures qui l’ont embêté par le passé.
«Je prends bien soin de moi au niveau alimentaire et ça fait plusieurs années que j’ai passé l’âge de faire le party, alors je me sens en parfaite forme physique», conclut le colosse de 6 pieds 3 pouces et 239 livres.