Le 12 juillet, la Société de transport de Laval (STL) a fait l’annonce, au terminus Cartier, d’un projet pilote de 40 vélos à assistance électrique répartis dans quatre points d’accès: les trois stations de métro du territoire et le Terminus Le Carrefour.
Le coût du projet d’une durée de quatre mois est évalué à 115 000 $ divisé à 50 % pour le palier fédéral, 40 % pour le provincial et le 10 % restant pour la Ville.
Le vélo a été conçu par la firme québécoise Bewegen, une entreprise qui a déjà implanté son concept dans plus de 20 villes en Europe et aux États-Unis. Tous les vélos ont été fabriqués au Québec.
La Ville de Laval poursuit donc ses investissements en mobilité durable. Après avoir annoncé une subvention supplémentaire de 2000 $ à l’achat d’une voiture électrique en avril, la Ville ajoute à son offre. Les citoyens désirant acheter un vélo électrique recevront un soutien financier de 400 $.
Augmenter le service
Si l’objectif est atteint, la municipalité ne cache pas son désir d’augmenter sa flotte de transport dès l’an prochain. «On prévoit, si tout va bien, qu’une centaine de vélos seront ajoutés sur le territoire», déclare le président du conseil d’administration de la STL, David De Cotis.
Il n’éloigne pas non plus l’idée de desservir le reste de Laval si les sondages auprès des usagers vont en ce sens et que la demande est présente.
Libre-service
Les vélos sont donc offerts en libre-service. Il y a plusieurs façons d’utiliser le système, soit avec une carte mensuel qui coûte 20$ ou une passe de saison de 40$. «Ces deux passes offrent 45 minutes de trajet gratuit et 2$ par tranche supplémentaire de 30 minutes », explique David De Cotis.
Le vélo est de technologie Pedelec qui s’adapte à la conduite de l’usager pour donner le bon niveau d’assistance.
Pour le chef de l’opposition à la mairie, Michel Trottier, il s’agit d’un bonne façon de démocratiser le vélo pour une ville comme Laval qui a été conçu pour la voiture. «Ce type de vélo est un mitoyen entre le besoin d’être en forme pour faire du vélo et la possibilité de l’utiliser pour transporter des choses avec une assistance de conduite.»
Ce dernier qualifie l’utilisation d’agréable, fluide et facile à utiliser même s’il croit qu’une adaptation est nécessaire au départ. «Ça atteint une certaine vitesse, dit-il en riant. Il faut s’adapter à ça et porter le casque bien sûr.»