Réagissant à la récente résolution de revoir le plan directeur des pistes cyclables, l’opposition officielle réitère sa foi en la mobilité active sur le réseau routier lavallois.
Le chef de Parti Laval, Michel Trottier, rappelle que la proposition de Michel Poissant, qu’a appuyée son conseiller Claude Larochelle, visait la reconfiguration des pistes cyclables portant atteinte à la sécurité des cyclistes, notamment celles qui entravent la circulation sur les boulevards Saint-Martin, Saint-Elzéar et Dagenais.
Celles-ci «ont été érigées directement sur une voie du réseau routier sans aménagement permanent, où l’accès aux commerces est utilisé à grande vitesse par les automobilistes, mettant fortement les cyclistes en danger», observe M. Trottier dans un communiqué publié le 29 juin.
Conseiller de Fabreville, M. Larochelle fait valoir pour sa part l’importance d’«envisager des solutions pour que les pistes cyclables sur les artères principales protègent adéquatement les cyclistes et participent à la fluidité de l’ensemble du réseau».
Pour M. Trottier, seul un réseau cyclable sécuritaire contribuera à en augmenter sa fréquentation et à promouvoir l’usage du vélo auprès de toutes les clientèles.
À cet égard, le Parti Laval ne manque pas de rappeler que son programme électoral prévoyait l’ajout de 120 kilomètres de pistes cyclables sur un horizon de 4 ans.
Soulignons en terminant que cette résolution a été adoptée à 12 voix contre 9 lors de la séance extraordinaire du conseil, convoquée le 20 juin par les 10 élus dissidents du Mouvement lavallois et les 2 conseillers de l’opposition. Le maire Marc Demers et 8 des élus du Mouvement lavallois qui lui sont restés fidèles ont voté contre.