«Cette demande m’a impressionné, de confier Martin Olivier, copropriétaire et président du journal publié depuis 74 ans à Laval. J’ai mentionné à Mme Caron-Chartier qu’il me ferait un grand plaisir de livrer moi-même ces copies et de rencontrer ces jeunes. Ça m’a propulsé 30 ans en arrière, quand j’étais finissant au secondaire. À l’époque, moi aussi, je n’avais pas encore l’intérêt de ce qui se passait dans mon quartier. Aujourd’hui, je crois plus que jamais en une information de proximité près de la communauté.»
La visite a eu lieu au début de mai dans une classe de secondaire 5, soit en compagnie de jeunes âgés entre 16 et 17 ans.
«J’ai voulu présenter aux étudiants quels sont les enjeux actuels dans leur communauté et de se servir du journal local pour s’en informer, de continuer Caroline Caron-Chartier. De cette façon, ils peuvent aussi connaître les gens qui pensent et agissent pour régler des problématiques les touchant au plus près.»
La professeure a apprécié le déplacement de M. Olivier qui a donné un visage et une crédibilité à sa démarche.
«J’ai vu la différence sur le plan de l’intérêt de mes jeunes, continue l’enseignante. La plupart n’avaient jamais ouvert un journal papier de leur vie. Également, bien que tous habitent Laval, 88 % sont d’une première ou seconde génération d’immigrants et s’intéressent souvent plus à ce qui se passe dans leur pays d’origine. Or, je sais que les sujets plus locaux peuvent les raccrocher.»
À preuve, en lisant un reportage sur une campagne de sensibilisation à l’alcool au volant, certains ont reconnu la policière qui leur avait rendu visite quelque temps auparavant. La page 3 consacrée à la prévention des inondations en a fait réagir d’autres ayant été témoins de l’ampleur du phénomène dans leur rue le printemps passé.
«Un de mes étudiants a aussi reconnu son cousin faisant partie d’une équipe sportive dont on parlait des derniers exploits, d’ajouter Caroline Caron-Chartier. Ces jeunes ont réalisé que d’ouvrir le Courrier Laval, ç’allait plus loin qu’une simple lecture de classe.»
Éveiller les consciences
Pour Martin Olivier, cette rencontre était l’occasion de réveiller la curiosité des élèves pour ce qui se passe près de chez eux.
«Ces jeunes seront bientôt des preneurs de décision, des citoyens actifs, souligne celui qui a acquis le Courrier Laval le 15 novembre dernier, avec son associé Martin Routhier. C’est important de conscientiser la nouvelle génération à l’importance des informations vraies, véridiques, vérifiées. Les fake news qui parcourent le web sont un danger pour la démocratie d’une société. L’approche par thème permet d’être plus concret et de leur faire comprendre l’importance de la presse locale.»
«Cette demande m’a impressionné, de confier Martin Olivier, copropriétaire et président du journal publié depuis 74 ans à Laval. J’ai mentionné à Mme Caron-Chartier qu’il me ferait un grand plaisir de livrer moi-même ces copies et de rencontrer ces jeunes. Ça m’a propulsé 30 ans en arrière, quand j’étais finissant au secondaire. À l’époque, moi aussi, je n’avais pas encore l’intérêt de ce qui se passait dans mon quartier. Aujourd’hui, je crois plus que jamais en une information de proximité près de la communauté.»
La visite a eu lieu au début de mai dans une classe de secondaire 5, soit en compagnie de jeunes âgés entre 16 et 17 ans.
«J’ai voulu présenter aux étudiants quels sont les enjeux actuels dans leur communauté et de se servir du journal local pour s’en informer, de continuer Caroline Caron-Chartier. De cette façon, ils peuvent aussi connaître les gens qui pensent et agissent pour régler des problématiques les touchant au plus près.»
La professeure a apprécié le déplacement de M. Olivier qui a donné un visage et une crédibilité à sa démarche.
«J’ai vu la différence sur le plan de l’intérêt de mes jeunes, continue l’enseignante. La plupart n’avaient jamais ouvert un journal papier de leur vie. Également, bien que tous habitent Laval, 88 % sont d’une première ou seconde génération d’immigrants et s’intéressent souvent plus à ce qui se passe dans leur pays d’origine. Or, je sais que les sujets plus locaux peuvent les raccrocher.»
À preuve, en lisant un reportage sur une campagne de sensibilisation à l’alcool au volant, certains ont reconnu la policière qui leur avait rendu visite quelque temps auparavant. La page 3 consacrée à la prévention des inondations en a fait réagir d’autres ayant été témoins de l’ampleur du phénomène dans leur rue le printemps passé.
«Un de mes étudiants a aussi reconnu son cousin faisant partie d’une équipe sportive dont on parlait des derniers exploits, d’ajouter Caroline Caron-Chartier. Ces jeunes ont réalisé que d’ouvrir le Courrier Laval, ç’allait plus loin qu’une simple lecture de classe.»
Éveiller les consciences
Pour Martin Olivier, cette rencontre était l’occasion de réveiller la curiosité des élèves pour ce qui se passe près de chez eux.
«Ces jeunes seront bientôt des preneurs de décision, des citoyens actifs, souligne celui qui a acquis le Courrier Laval le 15 novembre dernier, avec son associé Martin Routhier. C’est important de conscientiser la nouvelle génération à l’importance des informations vraies, véridiques, vérifiées. Les fake news qui parcourent le web sont un danger pour la démocratie d’une société. L’approche par thème permet d’être plus concret et de leur faire comprendre l’importance de la presse locale.»