À la sortie de cette assemblée, 10 élus mécontents avaient pris la décision de signer un affidavit condamnant certains gestes jugés antidémocratiques qu’aurait posés leur chef.
Dans cette déclaration sous serment, que M. Demers a reçu des mains d’un huissier tôt au lendemain du conseil municipal du 5 juin, on y relate le fil des événements.
Pour mettre les choses en contexte, précisons que l’exécutif du parti avait lors d’un caucus précédent changé les règles concernant les mises en candidature aux postes électifs: désormais, les aspirants candidats doivent préalablement obtenir l’appui des deux tiers des 20 élus formant le caucus.
Vote secret
Or, à la rencontre tenue le 24 avril au Complexe Bois-de-Boulogne, les élus du parti étaient appelés à se prononcer secrètement sur les éventuels candidats qui brigueraient les postes à combler à l’assemblée générale annuelle du 27 mai.
Parmi eux, informe la journaliste Kathleen Lévesque, Ziaad Ghantous a l’appui de Marc Demers pour la présidence du parti.
Furieux de constater que M. Ghantous n’obtenait pas la note de passage de 14 voix, le chef Marc Demers aurait alors imposé qu’on reprenne le vote. À la suite de ce second scrutin, le comptage des bulletins de votes (contrairement au vote précédent) se serait fait uniquement en présence du maire et d’un membre de son cabinet, en contravention avec les statuts et règlements du parti. Selon les nouveaux résultats annoncés, tous les candidats sur les rangs se qualifiaient.
Pressé de questions
Voilà ce à quoi faisait allusion le leader des élus dissidents, David De Cotis, durant la mêlée de presse du 6 juin dans la salle du conseil.
«… des gestes posés par le maire avec moi et d’autres élus du ML qu’on n’a pas aimés et bientôt on va les dévoiler», avait-il fini par lâcher lorsque pressé de questions quant à savoir l’élément déclencheur de cette fronde suscitée par le contrôle excessif du maire sur ses élus.
Le lendemain, le jeudi 7 juin, au nom de son groupe, M. De Cotis publiait un communiqué où on pouvait lire: «Au cours des derniers mois et surtout au cours des dernières semaines, la tension était palpable, le mécontentement était ressenti, la situation au sein du caucus se détériorait et nous avons vite constaté, un à un, que la conversation organisée, le lien de confiance, la liberté d’expression ainsi que le respect des points divergents disparaissaient peu à peu.»
Au cabinet du maire, le 8 juin, on précisait que la rencontre proposée la veille par le maire aux élus de son caucus «en présence d’une ressources externe de type médiateur» aborderait notamment l’affidavit signé par les dissidents.
À la sortie de cette assemblée, 10 élus mécontents avaient pris la décision de signer un affidavit condamnant certains gestes jugés antidémocratiques qu’aurait posés leur chef.
Dans cette déclaration sous serment, que M. Demers a reçu des mains d’un huissier tôt au lendemain du conseil municipal du 5 juin, on y relate le fil des événements.
Pour mettre les choses en contexte, précisons que l’exécutif du parti avait lors d’un caucus précédent changé les règles concernant les mises en candidature aux postes électifs: désormais, les aspirants candidats doivent préalablement obtenir l’appui des deux tiers des 20 élus formant le caucus.
Vote secret
Or, à la rencontre tenue le 24 avril au Complexe Bois-de-Boulogne, les élus du parti étaient appelés à se prononcer secrètement sur les éventuels candidats qui brigueraient les postes à combler à l’assemblée générale annuelle du 27 mai.
Parmi eux, informe la journaliste Kathleen Lévesque, Ziaad Ghantous a l’appui de Marc Demers pour la présidence du parti.
Furieux de constater que M. Ghantous n’obtenait pas la note de passage de 14 voix, le chef Marc Demers aurait alors imposé qu’on reprenne le vote. À la suite de ce second scrutin, le comptage des bulletins de votes (contrairement au vote précédent) se serait fait uniquement en présence du maire et d’un membre de son cabinet, en contravention avec les statuts et règlements du parti. Selon les nouveaux résultats annoncés, tous les candidats sur les rangs se qualifiaient.
Pressé de questions
Voilà ce à quoi faisait allusion le leader des élus dissidents, David De Cotis, durant la mêlée de presse du 6 juin dans la salle du conseil.
«… des gestes posés par le maire avec moi et d’autres élus du ML qu’on n’a pas aimés et bientôt on va les dévoiler», avait-il fini par lâcher lorsque pressé de questions quant à savoir l’élément déclencheur de cette fronde suscitée par le contrôle excessif du maire sur ses élus.
Le lendemain, le jeudi 7 juin, au nom de son groupe, M. De Cotis publiait un communiqué où on pouvait lire: «Au cours des derniers mois et surtout au cours des dernières semaines, la tension était palpable, le mécontentement était ressenti, la situation au sein du caucus se détériorait et nous avons vite constaté, un à un, que la conversation organisée, le lien de confiance, la liberté d’expression ainsi que le respect des points divergents disparaissaient peu à peu.»
Au cabinet du maire, le 8 juin, on précisait que la rencontre proposée la veille par le maire aux élus de son caucus «en présence d’une ressources externe de type médiateur» aborderait notamment l’affidavit signé par les dissidents.