Dans la cabine suspendue, perchée au-dessus des spectateurs du Stade Stéréo Plus, la Lavalloise a travaillé lors d’un programme double le 29 mai, et un troisième match le lendemain.
«C’est très différent comme point de vue, a décrit la femme de 28 ans. Je suis habituée d’être à la même hauteur que les joueurs. Ça donne une vision plus globale, mais on est loin de l’action.»
En observant les joueurs de la ligue professionnelle, Cynthia a tout de suite noté les qualités athlétiques des joueurs. «C’est certain que si on compare des athlètes juniors aux joueurs payés de la Can-Am, il y a une séparation au niveau physique. Les lanceurs parviennent à faire des lancers de 160 km/h, quelque chose qu’on ne voit pas dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ).»
Même travail, conditions modifiées
Une différence marquante est la présence accrue de personnel. Dans la LBJÉQ, pour laquelle Cynthia marque depuis 2013, elle est seule avec son ordinateur.
«Là-bas, il y avait deux personnes pour la musique, un annonceur, un diffuseur web, un animateur radio, en plus du va-et-vient en arrière», a-t-elle mentionné.
La concentration devient plus difficile, mais c’est une aide précieuse pour identifier les joueurs lors des changements. «Il y a très peu d’indications, a ajouté la marqueuse. Les arbitres, parfois, ne font que pointer le lanceur, ou alors, ils ne font rien.»
Elle doit alors recourir à l’aide des caméramans, plus près du terrain, pour communiquer le numéro du joueur.
Pour ajouter à la tâche déjà complexe, un deuxième ordinateur s’est ajouté sur son bureau. Le premier, auquel elle est habituée, sert à comptabiliser les fausses balles, retraits et prises, entre autres.
Le second, une nouveauté pour elle, servait à modifier les statistiques de tous les frappeurs à chaque apparition au marbre. «Le travail est le même, mais la pression augmente, fait savoir la Lavalloise. Les statistiques des joueurs dépendent de notre jugement, car ultimement, c’est nous qui décidons si une balle frappée est une erreur ou un coup sûr.»
Marqueuse de l’année
Le baseball est une histoire de famille chez les Charbonneau. Les deux frères de Cynthia ont joué dès leur plus jeune âge et leur père a occupé presque tous les rôles: joueur, bénévole, entraîneur.
Pourtant, la jeune fille n’avait pas cela dans le sang. «Je n’ai jamais joué, j’avais trop peur de la balle», a-t-elle expliqué.
Malgré tout, elle se retrouvait toujours au parc pour regarder ses frères. Elle a donc décidé de s’impliquer en suivant, à l’âge de 12 ans, le cours de marqueuse.
Native d’Auteuil, elle a débuté son parcours au parc Prince-Rupert, près de son école primaire.
Depuis, elle a gravit les échelons pour marquer dans la région de Laval, aux Jeux du Québec et dans la LBJÉQ. Elle a d’ailleurs obtenu le prix de la marqueuse de l’année dans la LBJÉQ en 2014.
Elle agit également à titre de superviseure et formatrice pour les jeunes. Elle a déménagé, toujours à Auteuil, et travaille comme physiothérapeute à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé.
Dans la cabine suspendue, perchée au-dessus des spectateurs du Stade Stéréo Plus, la Lavalloise a travaillé lors d’un programme double le 29 mai, et un troisième match le lendemain.
«C’est très différent comme point de vue, a décrit la femme de 28 ans. Je suis habituée d’être à la même hauteur que les joueurs. Ça donne une vision plus globale, mais on est loin de l’action.»
En observant les joueurs de la ligue professionnelle, Cynthia a tout de suite noté les qualités athlétiques des joueurs. «C’est certain que si on compare des athlètes juniors aux joueurs payés de la Can-Am, il y a une séparation au niveau physique. Les lanceurs parviennent à faire des lancers de 160 km/h, quelque chose qu’on ne voit pas dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ).»
Même travail, conditions modifiées
Une différence marquante est la présence accrue de personnel. Dans la LBJÉQ, pour laquelle Cynthia marque depuis 2013, elle est seule avec son ordinateur.
«Là-bas, il y avait deux personnes pour la musique, un annonceur, un diffuseur web, un animateur radio, en plus du va-et-vient en arrière», a-t-elle mentionné.
La concentration devient plus difficile, mais c’est une aide précieuse pour identifier les joueurs lors des changements. «Il y a très peu d’indications, a ajouté la marqueuse. Les arbitres, parfois, ne font que pointer le lanceur, ou alors, ils ne font rien.»
Elle doit alors recourir à l’aide des caméramans, plus près du terrain, pour communiquer le numéro du joueur.
Pour ajouter à la tâche déjà complexe, un deuxième ordinateur s’est ajouté sur son bureau. Le premier, auquel elle est habituée, sert à comptabiliser les fausses balles, retraits et prises, entre autres.
Le second, une nouveauté pour elle, servait à modifier les statistiques de tous les frappeurs à chaque apparition au marbre. «Le travail est le même, mais la pression augmente, fait savoir la Lavalloise. Les statistiques des joueurs dépendent de notre jugement, car ultimement, c’est nous qui décidons si une balle frappée est une erreur ou un coup sûr.»
Marqueuse de l’année
Le baseball est une histoire de famille chez les Charbonneau. Les deux frères de Cynthia ont joué dès leur plus jeune âge et leur père a occupé presque tous les rôles: joueur, bénévole, entraîneur.
Pourtant, la jeune fille n’avait pas cela dans le sang. «Je n’ai jamais joué, j’avais trop peur de la balle», a-t-elle expliqué.
Malgré tout, elle se retrouvait toujours au parc pour regarder ses frères. Elle a donc décidé de s’impliquer en suivant, à l’âge de 12 ans, le cours de marqueuse.
Native d’Auteuil, elle a débuté son parcours au parc Prince-Rupert, près de son école primaire.
Depuis, elle a gravit les échelons pour marquer dans la région de Laval, aux Jeux du Québec et dans la LBJÉQ. Elle a d’ailleurs obtenu le prix de la marqueuse de l’année dans la LBJÉQ en 2014.
Elle agit également à titre de superviseure et formatrice pour les jeunes. Elle a déménagé, toujours à Auteuil, et travaille comme physiothérapeute à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé.