«Le droit de veto, je l’exerce si je pense que c’est illégal», a-t-il dit le 12 juin à la sortie de la salle d’audience du palais de justice, où se tenait le procès en diffamation intenté par Pierre Anthian contre le Mouvement lavallois, son chef et son ancien président.
Nominations en vigueur
C’est ainsi qu’à la présidence de la Société de transport de Laval (STL), le maire approuve le retour de David De Cotis, celui-là même que M. Demers avait viré du comité exécutif pour bris de confiance, le 6 juin au matin, en réaction à la fronde menée contre lui la veille au soir.
Rappelons qu’en décembre dernier, M. De Cotis s’était fait retirer la présidence du CA de la STL à la faveur de Gilbert Dumas. Ce dernier, qui demeure fidèle au maire, se trouve par le fait même démis de ses fonctions. Idem pour Éric Morasse, un autre allié de M. Demers, qui perd la vice-présidence de l’organisme de transport, désormais occupée par Jocelyne Frédéric-Gauthier, laquelle figure parmi les 10 élus du Mouvement lavallois ayant tourné le dos à leur chef, le maire de Laval.
Vérification faite, aucune prime ni compensation monétaire n’est versée à un membre du conseil municipal qui quitte ses fonctions au sein d’un comité ou d’une commission.
Dans les remaniements imposés par les dissidents, d’autres proches de M. Demers écopent, dont Yannick Langlois qui est officiellement dégommé de la présidence du comité de vérification de la Ville, remplacé par Michel Poissant qui reprend ses anciennes fonctions. Sandra Desmeules quitte également le CA.
C’est précisément cette résolution déposée sans préavis au conseil du 5 juin – et imposée au maire par 10 de ses élus après qu’ils eurent pactisé avec les deux conseillers de l’opposition – qui a plongé la Ville dans la crise que l’on connaît.
M. Demers s’y était objecté en vain, lui qui souhaitait ajourner la séance du conseil le temps d’obtenir un avis juridique attestant de la conformité de la démarche.
Aussi, Ray Khalil perd gros, lui qui est démis à la fois de la présidence du conseil d’administration de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et du comité agricole de la CMM. Paolo Galati lui succède à ces deux postes.
Sage décision
Au nombre des dissidents, Michel Poissant parle d’une «sage décision» que de respecter la volonté de la majorité des élus au conseil.
«Il faut tendre la main et essayer de gérer sainement la Ville», explique-t-il, rappelant la volonté des dissidents de «collaborer pleinement» pour le bénéfice de la population.
À cet égard, un processus de médiation a été enclenché pour tenter de dénouer la crise, alors que des échanges entre le groupe des 12 et le cabinet du maire ont cours, notamment quant au choix d’un médiateur.
Pour le chef de l’opposition, Michel Trottier, le maire n’avait d’autres choix que de reconnaître les résolutions, sans quoi il n’aurait fait que souffler sur les braises de la résistance au sein de son propre caucus.
Assemblée extraordinaire
Détenant la majorité au conseil, les élus du Mouvement lavallois qui ont désavoué leur chef et les deux conseillers de l’opposition convoqueront en milieu de semaine prochaine une assemblée extraordinaire pour traiter spécifiquement de «deux points urgents qui touchent la vie quotidienne des Lavallois», précisent-ils dans un communiqué publié le 13 juin.
Il s’agit de débattre et se positionner par rapport au marquage bleu et blanc des bordures de trottoir dans les zones voisinant avec les parcs et les écoles, opération suspendue depuis la dernière campagne électorale en raison de la grogne populaire qu’elle avait suscitée.
Également, on veut modifier l’emprise des pistes cyclables qui entravent la circulation sur certains boulevards, tels Saint-Martin, Saint-Elzéar et Dagenais.
«Il est maintenant temps de s’occuper des enjeux qui font une énorme différence dans la vie de tous les jours de nos citoyens», a déclaré Daniel Hébert, conseiller municipal de Marigot.
Michel Trottier s’en réjouit, glissant au passage qu’il avait fait de ces questions des engagements électoraux lors de la dernière campagne.
«Pendant quatre ans, je me suis battu au conseil pour qu’il y ait des débats, des échanges. Là, ça arrive et je souhaite juste que les fidèles à Marc Demers se joignent à la discussion et embarquent dans une nouvelle dynamique.»
«Le droit de veto, je l’exerce si je pense que c’est illégal», a-t-il dit le 12 juin à la sortie de la salle d’audience du palais de justice, où se tenait le procès en diffamation intenté par Pierre Anthian contre le Mouvement lavallois, son chef et son ancien président.
Nominations en vigueur
C’est ainsi qu’à la présidence de la Société de transport de Laval (STL), le maire approuve le retour de David De Cotis, celui-là même que M. Demers avait viré du comité exécutif pour bris de confiance, le 6 juin au matin, en réaction à la fronde menée contre lui la veille au soir.
Rappelons qu’en décembre dernier, M. De Cotis s’était fait retirer la présidence du CA de la STL à la faveur de Gilbert Dumas. Ce dernier, qui demeure fidèle au maire, se trouve par le fait même démis de ses fonctions. Idem pour Éric Morasse, un autre allié de M. Demers, qui perd la vice-présidence de l’organisme de transport, désormais occupée par Jocelyne Frédéric-Gauthier, laquelle figure parmi les 10 élus du Mouvement lavallois ayant tourné le dos à leur chef, le maire de Laval.
Vérification faite, aucune prime ni compensation monétaire n’est versée à un membre du conseil municipal qui quitte ses fonctions au sein d’un comité ou d’une commission.
Dans les remaniements imposés par les dissidents, d’autres proches de M. Demers écopent, dont Yannick Langlois qui est officiellement dégommé de la présidence du comité de vérification de la Ville, remplacé par Michel Poissant qui reprend ses anciennes fonctions. Sandra Desmeules quitte également le CA.
C’est précisément cette résolution déposée sans préavis au conseil du 5 juin – et imposée au maire par 10 de ses élus après qu’ils eurent pactisé avec les deux conseillers de l’opposition – qui a plongé la Ville dans la crise que l’on connaît.
M. Demers s’y était objecté en vain, lui qui souhaitait ajourner la séance du conseil le temps d’obtenir un avis juridique attestant de la conformité de la démarche.
Aussi, Ray Khalil perd gros, lui qui est démis à la fois de la présidence du conseil d’administration de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et du comité agricole de la CMM. Paolo Galati lui succède à ces deux postes.
Sage décision
Au nombre des dissidents, Michel Poissant parle d’une «sage décision» que de respecter la volonté de la majorité des élus au conseil.
«Il faut tendre la main et essayer de gérer sainement la Ville», explique-t-il, rappelant la volonté des dissidents de «collaborer pleinement» pour le bénéfice de la population.
À cet égard, un processus de médiation a été enclenché pour tenter de dénouer la crise, alors que des échanges entre le groupe des 12 et le cabinet du maire ont cours, notamment quant au choix d’un médiateur.
Pour le chef de l’opposition, Michel Trottier, le maire n’avait d’autres choix que de reconnaître les résolutions, sans quoi il n’aurait fait que souffler sur les braises de la résistance au sein de son propre caucus.
Assemblée extraordinaire
Détenant la majorité au conseil, les élus du Mouvement lavallois qui ont désavoué leur chef et les deux conseillers de l’opposition convoqueront en milieu de semaine prochaine une assemblée extraordinaire pour traiter spécifiquement de «deux points urgents qui touchent la vie quotidienne des Lavallois», précisent-ils dans un communiqué publié le 13 juin.
Il s’agit de débattre et se positionner par rapport au marquage bleu et blanc des bordures de trottoir dans les zones voisinant avec les parcs et les écoles, opération suspendue depuis la dernière campagne électorale en raison de la grogne populaire qu’elle avait suscitée.
Également, on veut modifier l’emprise des pistes cyclables qui entravent la circulation sur certains boulevards, tels Saint-Martin, Saint-Elzéar et Dagenais.
«Il est maintenant temps de s’occuper des enjeux qui font une énorme différence dans la vie de tous les jours de nos citoyens», a déclaré Daniel Hébert, conseiller municipal de Marigot.
Michel Trottier s’en réjouit, glissant au passage qu’il avait fait de ces questions des engagements électoraux lors de la dernière campagne.
«Pendant quatre ans, je me suis battu au conseil pour qu’il y ait des débats, des échanges. Là, ça arrive et je souhaite juste que les fidèles à Marc Demers se joignent à la discussion et embarquent dans une nouvelle dynamique.»