Après 30 minutes d’attente, les journalistes présents ont été convoqués à la salle où se réunissent les membres du comité exécutif le temps d’une courte déclaration que le maire de Laval a lu avant de tourner les talons sans répondre à aucune question.
«Cette décision n’a pas été prise à la légère, a expliqué le maire. Elle nous accorde du temps pour dialoguer avec l’ensemble des conseillers municipaux de notre caucus, ce qui me semble fondamental à cette étape-ci.»
M. Demers évoquait les neuf élus dissidents, dont le leader du groupe David De Cotis qu’il avait démis de ses fonctions de vice-président du comité exécutif, le matin même, en l’expulsant de cette haute instance décisionnelle.
«D’importantes discussions doivent avoir lieu et il nous apparaît sage de les tenir à tête reposée, dans un climat calme et serein. Nous souhaitons les écouter, échanger avec eux, dans le respect et l’ouverture.»
Le maire Demers en donne pour preuve la controversée résolution adoptée la veille qui avait pour effet de remplacer certains élus siégeant au conseil d’administration du comité de vérification de la Ville par d’autres conseillers du clan de De Cotis, et ce, malgré le doute qui subsistait quant à la procédure légale. Selon une note de service produit le lendemain par le directeur du Service des affaires juridiques, Me Simon Tremblay, il appert que la modification a été adoptée en non-conformité avec les règlements en vigueur, considérant qu’elle n’avait pas été proposée par le maire lui-même.
Message clair
Quelques minutes plus tard, entouré de neuf collègues élus sous la bannière du Mouvement lavallois et des deux conseillers de l’opposition depuis la salle du conseil, M. De Cotis s’est également dit ouvert à la discussion, exprimant son désir de «continuer à travailler» avec celui dont il reconnaît la légitimité.
«Il est toujours le maire de Laval, on respecte ça, mais il faut qu’il comprenne que nous avons la majorité», a-t-il toutefois signifié, tout en qualifiant de «geste antidémocratique» la décision de Marc Demers et ses alliés de ne pas se présenter au conseil.
Se gardant de révéler pour l’instant l’étincelle qui a mis le feu aux poudres, il affirme que les élus qu’il représente veulent «prendre des décisions» au sein d’un «conseil démocratique» et ne plus être réduits à voter selon «une ligne de parti».
«À partir d’aujourd’hui, on va travailler pour les Lavallois, juste pour les Lavallois», a insisté M. De Cotis après avoir souligné sa fierté «d’être un maire suppléant soutenu par la majorité de mes collègues du conseil municipal».
Aucun regret
Au sujet de sa destitution comme vice-président du comité exécutif pour «bris de confiance», bien qu’il concède que le prix est très cher payé, David De Cotis ne regrette rien.
Il a dit avoir agi «par conviction et pour la démocratie, pour les valeurs primordiales du Mouvement lavallois, le parti que j’ai créé en 2008 avec mon épouse Isabelle Piché et, surtout pour les citoyens lavallois qui m’ont fait confiance le 5 novembre et en 2013.»
Jeudi matin sur le coup de 8h, les élus lavallois ont rendez-vous à l’hôtel de ville où ils devraient normalement reprendre les travaux là où ils les avaient laissés mardi soir.
Après 30 minutes d’attente, les journalistes présents ont été convoqués à la salle où se réunissent les membres du comité exécutif le temps d’une courte déclaration que le maire de Laval a lu avant de tourner les talons sans répondre à aucune question.
«Cette décision n’a pas été prise à la légère, a expliqué le maire. Elle nous accorde du temps pour dialoguer avec l’ensemble des conseillers municipaux de notre caucus, ce qui me semble fondamental à cette étape-ci.»
M. Demers évoquait les neuf élus dissidents, dont le leader du groupe David De Cotis qu’il avait démis de ses fonctions de vice-président du comité exécutif, le matin même, en l’expulsant de cette haute instance décisionnelle.
«D’importantes discussions doivent avoir lieu et il nous apparaît sage de les tenir à tête reposée, dans un climat calme et serein. Nous souhaitons les écouter, échanger avec eux, dans le respect et l’ouverture.»
Le maire Demers en donne pour preuve la controversée résolution adoptée la veille qui avait pour effet de remplacer certains élus siégeant au conseil d’administration du comité de vérification de la Ville par d’autres conseillers du clan de De Cotis, et ce, malgré le doute qui subsistait quant à la procédure légale. Selon une note de service produit le lendemain par le directeur du Service des affaires juridiques, Me Simon Tremblay, il appert que la modification a été adoptée en non-conformité avec les règlements en vigueur, considérant qu’elle n’avait pas été proposée par le maire lui-même.
Message clair
Quelques minutes plus tard, entouré de neuf collègues élus sous la bannière du Mouvement lavallois et des deux conseillers de l’opposition depuis la salle du conseil, M. De Cotis s’est également dit ouvert à la discussion, exprimant son désir de «continuer à travailler» avec celui dont il reconnaît la légitimité.
«Il est toujours le maire de Laval, on respecte ça, mais il faut qu’il comprenne que nous avons la majorité», a-t-il toutefois signifié, tout en qualifiant de «geste antidémocratique» la décision de Marc Demers et ses alliés de ne pas se présenter au conseil.
Se gardant de révéler pour l’instant l’étincelle qui a mis le feu aux poudres, il affirme que les élus qu’il représente veulent «prendre des décisions» au sein d’un «conseil démocratique» et ne plus être réduits à voter selon «une ligne de parti».
«À partir d’aujourd’hui, on va travailler pour les Lavallois, juste pour les Lavallois», a insisté M. De Cotis après avoir souligné sa fierté «d’être un maire suppléant soutenu par la majorité de mes collègues du conseil municipal».
Aucun regret
Au sujet de sa destitution comme vice-président du comité exécutif pour «bris de confiance», bien qu’il concède que le prix est très cher payé, David De Cotis ne regrette rien.
Il a dit avoir agi «par conviction et pour la démocratie, pour les valeurs primordiales du Mouvement lavallois, le parti que j’ai créé en 2008 avec mon épouse Isabelle Piché et, surtout pour les citoyens lavallois qui m’ont fait confiance le 5 novembre et en 2013.»
Jeudi matin sur le coup de 8h, les élus lavallois ont rendez-vous à l’hôtel de ville où ils devraient normalement reprendre les travaux là où ils les avaient laissés mardi soir.