Depuis la mort de sa fille Mélanie le 3 décembre 2002 dans un accident d’automobile, M. Cantin tente par tous les moyens d’amasser de l’argent pour les enfants malades en étant le cofondateur du Double défi des deux Mario, mais surtout il veut escalader des monts à la mémoire de sa fille.
Le vice-président régional de la Banque Nationale du Canada Laval/Rive-Nord entend bien escalader les sept plus hautes montagnes au monde. Passionné par la nature et les expéditions, il a parcouru la planète pour grimper les plus hauts sommets, dont l’Aconagua, en Argentine, le mont McKinley (Denali), en Alaska, et le Kilimandjaro, en Tanzanie.
Longue préparation
En 2011, il avait fait une expédition exploratoire à l’Everest. Depuis deux ans, il s’entraîne et se prépare à vivre cette nouvelle aventure. Il n’a rien laissé au hasard pour vivre ce défi colossal.
«J’ai une liste de trois pages d’effets à emporter dans mes valises», explique-t-il.
Cette expédition se veut symbolique puisqu’il s’agit du 15e anniversaire de la mort de Mélanie. Il s’est envolé pour l’Asie le 21 mars et reviendra au pays le 28 mai. Il devrait passer sept semaines au camp de base. Par la suite, il gagnera coup sur coup le camp 1, 2 et 3.
«Je souhaite vraiment atteindre le sommet, confie celui qui vivra de l’inconnu. Je veux surtout y revenir. J’ai un grand respect pour la montagne. Je ne vais pas affronter l’Everest, mais bien aller le plus haut possible. J’ai la chance de pouvoir bien m’acclimater aux montagnes.»
Pour la première fois, il utilisera de l’oxygène. «J’ai bien hâte de voir comment je vais réagir.»
Se rapprocher de sa fille
«Je veux me rapprocher le plus possible de ma fille, lance-t-il en pointant vers le ciel. Je veux toucher le bout de ses pieds. Je pense bien que je pourrai le faire à 8848 mètres.»
S’il réussit son rêve d’atteindre le plus haut sommet de la planète, il déposera la photo de sa défunte fille Mélanie. «J’apporte toujours une photo d’elle, chaque fois que j’escalade une montagne.»
Au moment d’écrire ces lignes, Mario n’avait toujours pas rencontré les sept autres personnes avec qui il grimpera. «Nous ferons connaissance le 23 mars», précise-t-il avant son départ.
Bien entouré
M. Cantin a reçu un appui de taille de la part de son employeur, de sa famille et ses amis de la Banque Nationale. «Ils me permettent de vivre mon rêve. Je suis très reconnaissant et je me considère chanceux de pouvoir le faire.»
Quand on entre dans son bureau, quatre pensées se retrouvent sur un énorme tableau. Il avoue s’en inspirer quotidiennement. «L’univers travaille pour me rendre heureux. La meilleure chose que je puisse apporter au monde, c’est de devenir le meilleur de moi-même. Je peux à tout moment changer le cours de ma vie en prenant une nouvelle décision. Et celle que j’aime bien qui est de Joan Baez: « Vous ne pouvez choisir ni comment mourir ni quand, vous pouvez choisir comment vous allez vivre maintenant ».»
Prochaine expédition
M. Cantin prévoit escalader la plus haute montagne d’Europe, l’Elbrouz, en compagnie de son fils Anthony au cours des prochaines années. «Il me reste à gravir l’Elbrouz (Russie), le Massif Vinson (Chili), le Puncak Jaya (Indonésie) et le mont Kosciuszko (Australie), mentionne-t-il avec optimisme. C’est ma façon de rebondir après les épreuves que j’ai vécues.
«Depuis l’âge de six ans, Anthony fait du camping d’hiver. Nous serons prêts à le faire d’ici deux ans», ajoute-t-il avec un large sourire.
Finalement, Mario Cantin avoue qu’il est un homme transformé à chacun de ses retours en montagne. Il veut devenir un meilleur mari, père et patron. Bref, un meilleur homme. «J’ai le sentiment de gratitude, de grand bonheur. Je dois dire que pour la première fois, je ressens ce grand bonheur avant mon départ», termine Mario Cantin.
Depuis la mort de sa fille Mélanie le 3 décembre 2002 dans un accident d’automobile, M. Cantin tente par tous les moyens d’amasser de l’argent pour les enfants malades en étant le cofondateur du Double défi des deux Mario, mais surtout il veut escalader des monts à la mémoire de sa fille.
Le vice-président régional de la Banque Nationale du Canada Laval/Rive-Nord entend bien escalader les sept plus hautes montagnes au monde. Passionné par la nature et les expéditions, il a parcouru la planète pour grimper les plus hauts sommets, dont l’Aconagua, en Argentine, le mont McKinley (Denali), en Alaska, et le Kilimandjaro, en Tanzanie.
Longue préparation
En 2011, il avait fait une expédition exploratoire à l’Everest. Depuis deux ans, il s’entraîne et se prépare à vivre cette nouvelle aventure. Il n’a rien laissé au hasard pour vivre ce défi colossal.
«J’ai une liste de trois pages d’effets à emporter dans mes valises», explique-t-il.
Cette expédition se veut symbolique puisqu’il s’agit du 15e anniversaire de la mort de Mélanie. Il s’est envolé pour l’Asie le 21 mars et reviendra au pays le 28 mai. Il devrait passer sept semaines au camp de base. Par la suite, il gagnera coup sur coup le camp 1, 2 et 3.
«Je souhaite vraiment atteindre le sommet, confie celui qui vivra de l’inconnu. Je veux surtout y revenir. J’ai un grand respect pour la montagne. Je ne vais pas affronter l’Everest, mais bien aller le plus haut possible. J’ai la chance de pouvoir bien m’acclimater aux montagnes.»
Pour la première fois, il utilisera de l’oxygène. «J’ai bien hâte de voir comment je vais réagir.»
Se rapprocher de sa fille
«Je veux me rapprocher le plus possible de ma fille, lance-t-il en pointant vers le ciel. Je veux toucher le bout de ses pieds. Je pense bien que je pourrai le faire à 8848 mètres.»
S’il réussit son rêve d’atteindre le plus haut sommet de la planète, il déposera la photo de sa défunte fille Mélanie. «J’apporte toujours une photo d’elle, chaque fois que j’escalade une montagne.»
Au moment d’écrire ces lignes, Mario n’avait toujours pas rencontré les sept autres personnes avec qui il grimpera. «Nous ferons connaissance le 23 mars», précise-t-il avant son départ.
Bien entouré
M. Cantin a reçu un appui de taille de la part de son employeur, de sa famille et ses amis de la Banque Nationale. «Ils me permettent de vivre mon rêve. Je suis très reconnaissant et je me considère chanceux de pouvoir le faire.»
Quand on entre dans son bureau, quatre pensées se retrouvent sur un énorme tableau. Il avoue s’en inspirer quotidiennement. «L’univers travaille pour me rendre heureux. La meilleure chose que je puisse apporter au monde, c’est de devenir le meilleur de moi-même. Je peux à tout moment changer le cours de ma vie en prenant une nouvelle décision. Et celle que j’aime bien qui est de Joan Baez: « Vous ne pouvez choisir ni comment mourir ni quand, vous pouvez choisir comment vous allez vivre maintenant ».»
Prochaine expédition
M. Cantin prévoit escalader la plus haute montagne d’Europe, l’Elbrouz, en compagnie de son fils Anthony au cours des prochaines années. «Il me reste à gravir l’Elbrouz (Russie), le Massif Vinson (Chili), le Puncak Jaya (Indonésie) et le mont Kosciuszko (Australie), mentionne-t-il avec optimisme. C’est ma façon de rebondir après les épreuves que j’ai vécues.
«Depuis l’âge de six ans, Anthony fait du camping d’hiver. Nous serons prêts à le faire d’ici deux ans», ajoute-t-il avec un large sourire.
Finalement, Mario Cantin avoue qu’il est un homme transformé à chacun de ses retours en montagne. Il veut devenir un meilleur mari, père et patron. Bref, un meilleur homme. «J’ai le sentiment de gratitude, de grand bonheur. Je dois dire que pour la première fois, je ressens ce grand bonheur avant mon départ», termine Mario Cantin.