La récente ouverture de l’amphithéâtre culturel et sportif et celle du complexe aquatique, attendue en 2020, auront bien sûr un impact majeur sur le développement de ce marché.
Incidemment, Laval y accueillera les Internationaux de Patinage Canada 2018 en octobre.
«L’arrivée de la Place Bell, ça nous propulse», se réjouit la présidente-directrice générale de Tourisme Laval, Geneviève Roy. Elle parle de l’«effet wow» que provoque cet équipement de haut calibre auprès des détenteurs de droits de compétitions nationales que sollicite son équipe.
«Souvent, ces installations sont un peu éloignées de l’offre hôtelière et rarement aussi accessibles, enchaîne-t-elle tout en rappelant la présence à un jet de pierre de la station de métro et de l’aéroport de Montréal à seulement 18 kilomètres. On est vraiment enviés par les autres grandes villes canadiennes.»
Gros potentiel
Aux compétitions et championnats de hockey, patinage de vitesse courte piste et patinage artistique que peuvent accueillir les 3 patinoires de 10 000, 2500 et 500 sièges, dont une glace de dimension olympique, s’ajoutent plusieurs autres compétitions sportives pratiquées en gymnase, tels le basketball, volley-ball et kinball.
Quant au complexe aquatique, ses trois bassins et ses gradins qui pourront asseoir 1200 spectateurs, ils ouvrent toute grande la porte à des compétitions provinciales, nationales et internationales de natation, nage synchronisée, water-polo et plongeon.
Mine de rien, selon l’Alliance canadienne du tourisme sportif, cette industrie génère annuellement 2,4 G$ en retombées économiques au pays.
Vision 2035
Par ailleurs, Geneviève Roy a dégagé quelques pistes pour développer un centre-ville touristiquement attrayant d’ici 2035.
Parmi celles-ci, elle suggère un «aménagement architectural et urbanistique» spécialement dédié aux déplacements actifs. «Il faut créer une promenade, l’identifier, précise-t-elle. Les touristes veulent savoir où ils peuvent aller marcher. C’est dans le top 3 des questions qu’ils nous posent.»
Dans la même foulée, Mme Roy insiste sur l’importance d’y aménager un poumon vert: «Un endroit où les gens peuvent respirer la vie. Juste profiter.»
Elle évoque au passage les 25 hectares du Boisé du Souvenir protégés en 2017 par la Ville, lesquels pourraient très bien accueillir un projet de parc urbain. Dans cette foulée, l’administration Demers entend d’ailleurs consacrer à des fins de parc et d’espaces verts cinq hectares du bois du Trait-Carré fraîchement acquis au quadrant nord-est du centre-ville.
Outre un ou deux événements signature pour animer le centre-ville, la PDG de Tourisme Laval rêve d’un équipement récréotouristique d’envergure destiné à la famille et d’un musée national des sciences et technologies. «Chaque grande ville touristique dans le monde a son musée», appuie-t-elle, signifiant qu’une telle offre est inexistante au Québec. Mme Roy en verrait l’implantation sur le site même du Cosmodôme et du BioCentre, permettant déjà l’exploration de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
À plus court terme, elle espère bien sûr voir sortir de terre de nouveaux hôtels. À cet égard, la région a dominé l’an dernier le palmarès québécois en matière d’occupation hôtelière avec un taux record de 80,9 %, arrivant loin devant Montréal (75,5 %) qui termine deuxième.
La récente ouverture de l’amphithéâtre culturel et sportif et celle du complexe aquatique, attendue en 2020, auront bien sûr un impact majeur sur le développement de ce marché.
Incidemment, Laval y accueillera les Internationaux de Patinage Canada 2018 en octobre.
«L’arrivée de la Place Bell, ça nous propulse», se réjouit la présidente-directrice générale de Tourisme Laval, Geneviève Roy. Elle parle de l’«effet wow» que provoque cet équipement de haut calibre auprès des détenteurs de droits de compétitions nationales que sollicite son équipe.
«Souvent, ces installations sont un peu éloignées de l’offre hôtelière et rarement aussi accessibles, enchaîne-t-elle tout en rappelant la présence à un jet de pierre de la station de métro et de l’aéroport de Montréal à seulement 18 kilomètres. On est vraiment enviés par les autres grandes villes canadiennes.»
Gros potentiel
Aux compétitions et championnats de hockey, patinage de vitesse courte piste et patinage artistique que peuvent accueillir les 3 patinoires de 10 000, 2500 et 500 sièges, dont une glace de dimension olympique, s’ajoutent plusieurs autres compétitions sportives pratiquées en gymnase, tels le basketball, volley-ball et kinball.
Quant au complexe aquatique, ses trois bassins et ses gradins qui pourront asseoir 1200 spectateurs, ils ouvrent toute grande la porte à des compétitions provinciales, nationales et internationales de natation, nage synchronisée, water-polo et plongeon.
Mine de rien, selon l’Alliance canadienne du tourisme sportif, cette industrie génère annuellement 2,4 G$ en retombées économiques au pays.
Vision 2035
Par ailleurs, Geneviève Roy a dégagé quelques pistes pour développer un centre-ville touristiquement attrayant d’ici 2035.
Parmi celles-ci, elle suggère un «aménagement architectural et urbanistique» spécialement dédié aux déplacements actifs. «Il faut créer une promenade, l’identifier, précise-t-elle. Les touristes veulent savoir où ils peuvent aller marcher. C’est dans le top 3 des questions qu’ils nous posent.»
Dans la même foulée, Mme Roy insiste sur l’importance d’y aménager un poumon vert: «Un endroit où les gens peuvent respirer la vie. Juste profiter.»
Elle évoque au passage les 25 hectares du Boisé du Souvenir protégés en 2017 par la Ville, lesquels pourraient très bien accueillir un projet de parc urbain. Dans cette foulée, l’administration Demers entend d’ailleurs consacrer à des fins de parc et d’espaces verts cinq hectares du bois du Trait-Carré fraîchement acquis au quadrant nord-est du centre-ville.
Outre un ou deux événements signature pour animer le centre-ville, la PDG de Tourisme Laval rêve d’un équipement récréotouristique d’envergure destiné à la famille et d’un musée national des sciences et technologies. «Chaque grande ville touristique dans le monde a son musée», appuie-t-elle, signifiant qu’une telle offre est inexistante au Québec. Mme Roy en verrait l’implantation sur le site même du Cosmodôme et du BioCentre, permettant déjà l’exploration de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
À plus court terme, elle espère bien sûr voir sortir de terre de nouveaux hôtels. À cet égard, la région a dominé l’an dernier le palmarès québécois en matière d’occupation hôtelière avec un taux record de 80,9 %, arrivant loin devant Montréal (75,5 %) qui termine deuxième.