Elle sera en tête de la délégation en agissant comme porte-drapeau à la cérémonie d’ouverture. L’une des meilleures marqueuses de l’équipe bantam AA aimerait aussi aider son équipe de hockey féminin à grimper sur le podium.
En 2015, l’adolescente a été tenue à l’écart du jeu durant de longs mois en raison de la maladie de Wegener. Ses ennuis de santé ont débuté quand elle endossait l’uniforme des Rebelles, pee-wee AA. D’ailleurs, le diagnostic est tombé comme un coup de masse à la fin de la saison. Elle a appris qu’elle avait une maladie peu fréquente, qui touche surtout les voies respiratoires, les reins, la peau et les nerfs.
«J’ai vécu de durs moments. Je suis maintenant en rémission», confie Lia Roussianos qui a toujours été positive malgré tout. Je suis chanceuse de pratiquer mon sport que j’aime.
«J’apprécie vraiment ce qui m’arrive de représenter ma ville. Je suis excitée», ajoute-t-elle.
Depuis ce temps, Lia voit la vie différemment. «Je prends plus soin de moi et de ma santé. Je mange mieux, moins de fast-food», raconte-t-elle avec un rire nerveux sous le regard de sa mère.
Et dire que Lia et ses parents n’étaient pas certains qu’elle pourrait encore jouer au hockey. Après plusieurs mois de traitement à l’hôpital, les médecins lui ont donné le feu vert. Elle est rapidement devenue une inspiration et un modèle de leadership avec les Intrépides bantam A au sein de l’Association de hockey féminin de Laval.
Honneur
Après sa convalescence et des traitements de chimiothérapie, elle a connu beaucoup de succès à son retour sur la surface glacée. D’ailleurs, l’attaquante a reçu le titre de hockeyeuse féminine de l’année en 2016.
Des éloges du coach
L’entraîneur de la formation féminine, Steve Plouffe, ne tarit pas d’éloges à son égard. «Malgré sa grande timidité, Lia est une fille qui a beaucoup d’énergie. Ce n’est pas elle qui se lèvera dans le vestiaire. Toutefois, elle montre énormément d’agressivité et de caractère sur la glace.
«Discrète, elle n’a pas trop parlé de sa maladie. Elle est un exemple de courage et de détermination pour les joueuses qui connaissent son histoire», conclut-il.