Après avoir fait le tour du propriétaire, en compagnie notamment de la directrice générale, Lysane Grégoire, les deux élus provinciaux se sont adressés à la vingtaine de personnes présentes, en grande partie des mères accompagnées de leurs tout-petits.
«On sent les appuis et la mobilisation derrière nous, a déclaré d’entrée de jeu Lysane Grégoire. Si Mieux-Naître à Laval existe, c’est que les besoins ont été confirmés par un sondage et une étude de faisabilité. Les partenaires et les députés de la région y croient, mais il manque toujours le financement du ministre de la Santé qui nous a tout de même accordé de l’argent jusqu’ici par le biais du budget discrétionnaire.»
Amir Khadir s’est dit très préoccupé par la situation dans laquelle se trouve Mieux-Naître à Laval. «Il est difficile de concevoir que ce centre qui émane de la mobilisation du milieu, ses acteurs et des femmes se retrouve dans un imbroglio administratif et sera mis à terre faute de financement, a déploré celui qui est également médecin. Au Québec, des collègues médecins ont vu leur rétribution augmenter de 40 et certains de 50 %. Ce n’est donc pas l’argent qui manque.»
Le député a également révélé qu’il n’y avait aucune raison pour ne pas trouver des solutions. «Comme médecin, c’est très difficile à saisir. Ces services font partie d’un continuum de l’éducation et de la part d’un gouvernement qui dit la prioriser, il doit comprendre que ça débute à la période périnatale. Ce sont des soins de qualité qui reposent sur quelque chose de solide. On ne peut pas diminuer ça dans une région.»
Invitation à visiter MNL
Diane Lamarre a débuté son allocution en saluant le travail de Lysane Grégoire et son équipe pour la bataille qu’elles livrent devant le gouvernement Couillard. «Il y a quelque chose de paradoxal dans tout ça, quand on sait que c’est ici qu’il y a le plus haut taux de natalité, a souligné celle qui est également pharmacienne. Comment explique-t-on que Mieux-Naître à Laval soit exclu?»
Elle a abordé la dépression post-partum et l’importance d’avoir des services pour les mères qui traversent des périodes difficiles. «Ça fait toute une différence et je dirais même que ça sauve des vies», a-t-elle indiqué, s’interrogeant sur les raison du refus du ministère de la Santé d’accorder un financement à l’organisme, alors que les regroupements similaires en province jouissent tous d’un appui gouvernemental. «Est-ce qu’il a une dent contre Laval?»
Responsable de la mise sur pied de la clinique des super infirmières SABSA, Diane Lamarre a fait un rapprochement entre ce projet et Mieux-Naître à Laval, expliquant qu’elle avait eu l’appui de Gaétan Barrette après que celui-ci eut visité les lieux. «Je lui lance le défi de venir visiter les locaux de Mieux-Naître à Laval», a mentionné Diane Lamarre, sous les applaudissements des gens présents, ajoutant par la suite qu’il ne fallait pas voir ces services comme une dépense, mais plutôt comme un investissement. «On est dans la prévention, l’accompagnement et le dépistage précoce.»
Propriétaire compréhensif
Tel que rapporté récemment, Mieux-Naître à Laval a profité ces derniers mois du support du propriétaire du bâtiment qui abrite ses locaux. Le loyer est toujours impayé depuis le mois de juillet.
«On sent qu’il va mettre la pancarte à louer bientôt, mais nous sommes reconnaissantes de sa patience jusqu’ici», confie Angèle Trudeau, présidente du conseil d’administration de MNL.
Mme Trudeau a expliqué qu’une rencontre avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval a eu lieu la semaine dernière et qu’une liste complète des services offerts par MNL avait été remise à ses deux représentantes, dont Caroline Barbir, présidente-directrice générale. «Le CISSS tente de travailler avec nous pour faire débloquer ça à Québec. Nous sommes donc en attente», a conclu Angèle Trudeau.
Après avoir fait le tour du propriétaire, en compagnie notamment de la directrice générale, Lysane Grégoire, les deux élus provinciaux se sont adressés à la vingtaine de personnes présentes, en grande partie des mères accompagnées de leurs tout-petits.
«On sent les appuis et la mobilisation derrière nous, a déclaré d’entrée de jeu Lysane Grégoire. Si Mieux-Naître à Laval existe, c’est que les besoins ont été confirmés par un sondage et une étude de faisabilité. Les partenaires et les députés de la région y croient, mais il manque toujours le financement du ministre de la Santé qui nous a tout de même accordé de l’argent jusqu’ici par le biais du budget discrétionnaire.»
Amir Khadir s’est dit très préoccupé par la situation dans laquelle se trouve Mieux-Naître à Laval. «Il est difficile de concevoir que ce centre qui émane de la mobilisation du milieu, ses acteurs et des femmes se retrouve dans un imbroglio administratif et sera mis à terre faute de financement, a déploré celui qui est également médecin. Au Québec, des collègues médecins ont vu leur rétribution augmenter de 40 et certains de 50 %. Ce n’est donc pas l’argent qui manque.»
Le député a également révélé qu’il n’y avait aucune raison pour ne pas trouver des solutions. «Comme médecin, c’est très difficile à saisir. Ces services font partie d’un continuum de l’éducation et de la part d’un gouvernement qui dit la prioriser, il doit comprendre que ça débute à la période périnatale. Ce sont des soins de qualité qui reposent sur quelque chose de solide. On ne peut pas diminuer ça dans une région.»
Invitation à visiter MNL
Diane Lamarre a débuté son allocution en saluant le travail de Lysane Grégoire et son équipe pour la bataille qu’elles livrent devant le gouvernement Couillard. «Il y a quelque chose de paradoxal dans tout ça, quand on sait que c’est ici qu’il y a le plus haut taux de natalité, a souligné celle qui est également pharmacienne. Comment explique-t-on que Mieux-Naître à Laval soit exclu?»
Elle a abordé la dépression post-partum et l’importance d’avoir des services pour les mères qui traversent des périodes difficiles. «Ça fait toute une différence et je dirais même que ça sauve des vies», a-t-elle indiqué, s’interrogeant sur les raison du refus du ministère de la Santé d’accorder un financement à l’organisme, alors que les regroupements similaires en province jouissent tous d’un appui gouvernemental. «Est-ce qu’il a une dent contre Laval?»
Responsable de la mise sur pied de la clinique des super infirmières SABSA, Diane Lamarre a fait un rapprochement entre ce projet et Mieux-Naître à Laval, expliquant qu’elle avait eu l’appui de Gaétan Barrette après que celui-ci eut visité les lieux. «Je lui lance le défi de venir visiter les locaux de Mieux-Naître à Laval», a mentionné Diane Lamarre, sous les applaudissements des gens présents, ajoutant par la suite qu’il ne fallait pas voir ces services comme une dépense, mais plutôt comme un investissement. «On est dans la prévention, l’accompagnement et le dépistage précoce.»
Propriétaire compréhensif
Tel que rapporté récemment, Mieux-Naître à Laval a profité ces derniers mois du support du propriétaire du bâtiment qui abrite ses locaux. Le loyer est toujours impayé depuis le mois de juillet.
«On sent qu’il va mettre la pancarte à louer bientôt, mais nous sommes reconnaissantes de sa patience jusqu’ici», confie Angèle Trudeau, présidente du conseil d’administration de MNL.
Mme Trudeau a expliqué qu’une rencontre avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval a eu lieu la semaine dernière et qu’une liste complète des services offerts par MNL avait été remise à ses deux représentantes, dont Caroline Barbir, présidente-directrice générale. «Le CISSS tente de travailler avec nous pour faire débloquer ça à Québec. Nous sommes donc en attente», a conclu Angèle Trudeau.