Les commissaires scolaires ont adopté majoritairement, récemment, les recommandations de la Ville qui suggèrent fortement d’aller de l’avant sur ce site situé dans le quartier Laval-des-Rapides. Cette décision de la CSDL a soulevé les passions
Choix du site
Plusieurs citoyens craignent, entre autres, les répercussions environnementales engendrées par les travaux. Ils reprochent à la CSDL d’enlever un espace vert avec modules de jeux et terrains sportifs à des résidents qui n’ont pas de cour gazonné et vivent souvent en logement dans un quartier défavorisé.
«Les parents se questionnent sur le choix de l’emplacement, affirme Roxane Borgès-Da Silva, présidente du conseil d’établissement de l’école de l’Arc-en-ciel, qui n’est pas contre le projet, mais qui veut des explications. Nous voulons nous assurer que le parc ne sera pas transformé et remplacé par seulement du béton. Nous voulons aussi savoir si le choix du site est appuyé par des données probantes sur la démographie du quartier (idéal pour maximiser le nombre d’élèves marcheurs).»
La porte-parole a aussi souligné que les parents souhaitent que les modules de jeux et terrains de basketball puissent rester si la CSDL va de l’avant avec ce projet.
Les écoles Léon-Guilbault et Marcel-Vaillancourt sont aussi touchées par l’arrivée de cette nouvelle bâtisse dans leur secteur. D’ailleurs, Nicolas Riendeau, président du conseil d’établissement de l’école Léon-Guilbault, était présent pour les appuyer.
Compétences-2000
Si les parents ont proposé la construction d’une nouvelle école primaire sur le terrain du Centre de formation Compétences-2000, la CSDL a un autre plan. Elle aimerait y construire une école secondaire d’ici 2030, puisque les prévisions démontrent que la CSDL accueillera plus de 7000 élèves dans ses rangs.
«Depuis 2013, il y a une progression de la clientèle. Le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter à Laval», explique Mme Lortie.
En raison de cette croissance, la CSDL devait réagir rapidement dans Laval-des-Rapides où les locaux sont rares. Elle a affirmé qu’il n’y aura pas de nouvelle école dans ce secteur au cours des cinq prochaines années, outre celle du parc Cluny.
«Le parc Cluny est un endroit intéressant, car c’était plus rapide pour construire et le terrain appartient à la Ville.»
Mme Lortie a rassuré les gens présents en leur promettant que la surface de basketball demeurera. Elle a indiqué que la Ville pourrait y installer des modules de jeux, sans toutefois en faire une promesse. Elle a garanti que le choix du site était fait pour maximiser l’intérêt collectif.
Mme Lortie a également admis que le bâtiment sera construit sur trois étages, afin de pouvoir conserver un espace vert.
Le stationnement de 110 cases pour 24 classes semble cependant exagéré aux yeux des parents. Ils se demandent s’il serait possible de le réduire. «C’est un règlement municipal, affirme la présidente. Toutefois, nous allons travailler pour diminuer les places de stationnement.»
Mme Borgès-Da Silva s’est dite rassurée sur certaines réponses données par la présidente de la CSDL. «Nous avons d’autres questions. Je crois que nous irons faire des représentations au conseil de ville, notamment pour le stationnement. Ça ne fait aucun sens.»
Étude de sol
Mme Lortie a fait savoir qu’une étude de sol serait effectuée sous peu au parc Cluny, afin de vérifier si le terrain n’est pas contaminé.
Si tout est conforme, l’école devrait ouvrir ses portes pour la rentrée scolaire de 2019. La construction est d’une durée de 18 mois.
Louise Lortie a mentionné que la CSDL devra construire deux nouvelles écoles, une à Auteuil et une à Chomedey, dans un avenir rapproché. Une école primaire dans l’est de 28 classes et une autre à Pont-Viau ouvriront leurs portes dès la rentrée 2017.
Les commissaires scolaires ont adopté majoritairement, récemment, les recommandations de la Ville qui suggèrent fortement d’aller de l’avant sur ce site situé dans le quartier Laval-des-Rapides. Cette décision de la CSDL a soulevé les passions
Choix du site
Plusieurs citoyens craignent, entre autres, les répercussions environnementales engendrées par les travaux. Ils reprochent à la CSDL d’enlever un espace vert avec modules de jeux et terrains sportifs à des résidents qui n’ont pas de cour gazonné et vivent souvent en logement dans un quartier défavorisé.
«Les parents se questionnent sur le choix de l’emplacement, affirme Roxane Borgès-Da Silva, présidente du conseil d’établissement de l’école de l’Arc-en-ciel, qui n’est pas contre le projet, mais qui veut des explications. Nous voulons nous assurer que le parc ne sera pas transformé et remplacé par seulement du béton. Nous voulons aussi savoir si le choix du site est appuyé par des données probantes sur la démographie du quartier (idéal pour maximiser le nombre d’élèves marcheurs).»
La porte-parole a aussi souligné que les parents souhaitent que les modules de jeux et terrains de basketball puissent rester si la CSDL va de l’avant avec ce projet.
Les écoles Léon-Guilbault et Marcel-Vaillancourt sont aussi touchées par l’arrivée de cette nouvelle bâtisse dans leur secteur. D’ailleurs, Nicolas Riendeau, président du conseil d’établissement de l’école Léon-Guilbault, était présent pour les appuyer.
Compétences-2000
Si les parents ont proposé la construction d’une nouvelle école primaire sur le terrain du Centre de formation Compétences-2000, la CSDL a un autre plan. Elle aimerait y construire une école secondaire d’ici 2030, puisque les prévisions démontrent que la CSDL accueillera plus de 7000 élèves dans ses rangs.
«Depuis 2013, il y a une progression de la clientèle. Le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter à Laval», explique Mme Lortie.
En raison de cette croissance, la CSDL devait réagir rapidement dans Laval-des-Rapides où les locaux sont rares. Elle a affirmé qu’il n’y aura pas de nouvelle école dans ce secteur au cours des cinq prochaines années, outre celle du parc Cluny.
«Le parc Cluny est un endroit intéressant, car c’était plus rapide pour construire et le terrain appartient à la Ville.»
Mme Lortie a rassuré les gens présents en leur promettant que la surface de basketball demeurera. Elle a indiqué que la Ville pourrait y installer des modules de jeux, sans toutefois en faire une promesse. Elle a garanti que le choix du site était fait pour maximiser l’intérêt collectif.
Mme Lortie a également admis que le bâtiment sera construit sur trois étages, afin de pouvoir conserver un espace vert.
Le stationnement de 110 cases pour 24 classes semble cependant exagéré aux yeux des parents. Ils se demandent s’il serait possible de le réduire. «C’est un règlement municipal, affirme la présidente. Toutefois, nous allons travailler pour diminuer les places de stationnement.»
Mme Borgès-Da Silva s’est dite rassurée sur certaines réponses données par la présidente de la CSDL. «Nous avons d’autres questions. Je crois que nous irons faire des représentations au conseil de ville, notamment pour le stationnement. Ça ne fait aucun sens.»
Étude de sol
Mme Lortie a fait savoir qu’une étude de sol serait effectuée sous peu au parc Cluny, afin de vérifier si le terrain n’est pas contaminé.
Si tout est conforme, l’école devrait ouvrir ses portes pour la rentrée scolaire de 2019. La construction est d’une durée de 18 mois.
Louise Lortie a mentionné que la CSDL devra construire deux nouvelles écoles, une à Auteuil et une à Chomedey, dans un avenir rapproché. Une école primaire dans l’est de 28 classes et une autre à Pont-Viau ouvriront leurs portes dès la rentrée 2017.