Devant une quarantaine de personnes, le leader du Parti québécois (PQ) a fait valoir la volonté politique de créer des conditions de succès en opposition au laisser-faire.
À cette fin, il a exposé toutes sortes de mesures visant à soutenir l’entrepreneuriat québécois.
Alignement des astres
M. Lisée a indiqué qu’il fallait tirer profit du fait que pour le première fois de son histoire, le Québec dispose d’une génération d’entrepreneurs.
Il en veut pour preuve ce sondage de 2016 selon lequel 42 % des 18-34 ans ont l’intention de lancer leur propre entreprise.
«C’est une extraordinaire ressource naturelle pour régénérer le tissu entrepreneurial québécois», a-t-il insisté. D’autant que le Québec comptera l’an prochain 25 000 entrepreneurs de moins en raison des départs à la retraite des baby-boomers, selon les projections du ministère de l’Économie, des Sciences et de l’Innovation.
D’où l’importance de créer un cadre fiscal favorisant le transfert d’une entreprise à des intérêts québécois plutôt qu’étrangers, suggère-t-il.
«Les fonds des travailleurs et Investissement Québec devraient avoir une boîte à outils pour encourager le rachat de ces entreprises par les cadres et employés.»
Allègement règlementaire
Autre levier à la disposition du gouvernement: l’allègement règlementaire et fiscal.
«En moyenne, les entreprises doivent consacrer [une ressource] 100 jours ouvrables par année à remplir des formulaires de Québec et Ottawa, déplore M. Lisée qui y voit un frein à l’entrepreneuriat. On calcule le coût réglementaire à 8 G$ pour l’ensemble des entreprises québécoises.»
Un gouvernement Lisée réduirait ce montant de moitié ce qui, sans baisser les impôts, améliorerait la compétitivité des entreprises.
Par ailleurs, pour encourager l’exportation, le PQ offrirait annuellement aux entreprises un congé fiscal sur le premier million de dollars excédentaire sur les ventes enregistrées à l’étranger par rapport au bilan précédent.
Sièges sociaux et contenu québécois
Au sujet de la Caisse de dépôt et placement du Québec dont le mandat a été revu sous le gouvernement Charest, M. Lisée s’engage à rétablir l’équilibre entre le rendement et le développement économique du Québec avec un préjugé favorable pour «la rétention et l’attraction de sièges sociaux stratégiques».
Par ailleurs, un gouvernement péquiste adopterait une Politique d’achat québécois institutionnel afin d’exiger 66 % de contenu québécois dans les soumissions publiques
«Est-ce qu’on est les plus idiots de la classe?, s’insurge-t-il. Les autres le font, car c’est dans leur intérêt économique.»
Citant en exemple le transport public et les 6 G$ investis dans l’implantation du Réseau électrique métropolitain (REM), il souligne que «théoriquement, 100 % du contenu pourrait être fait à l’extérieur du Québec».
Ottawa
Pour exercer un nationalisme économique efficace, Québec devra également se tourner vers Ottawa et exiger des «’investissements productifs au lieu de la péréquation».
À cet égard, il évalue que si le Québec touchait sa juste part d’achats de biens et services fédéraux, cela se traduirait par une injection de 4 G$ de plus par année dans notre économie. «Ça créerait annuellement 35 000 bons emplois.»
Enfin, la stratégie économique péquiste passerait également par une vingtaine de mesures d’intégration en emploi des immigrants, fortement touchés par le chômage, visant notamment la reconnaissance des acquis et des diplômes.
Devant une quarantaine de personnes, le leader du Parti québécois (PQ) a fait valoir la volonté politique de créer des conditions de succès en opposition au laisser-faire.
À cette fin, il a exposé toutes sortes de mesures visant à soutenir l’entrepreneuriat québécois.
Alignement des astres
M. Lisée a indiqué qu’il fallait tirer profit du fait que pour le première fois de son histoire, le Québec dispose d’une génération d’entrepreneurs.
Il en veut pour preuve ce sondage de 2016 selon lequel 42 % des 18-34 ans ont l’intention de lancer leur propre entreprise.
«C’est une extraordinaire ressource naturelle pour régénérer le tissu entrepreneurial québécois», a-t-il insisté. D’autant que le Québec comptera l’an prochain 25 000 entrepreneurs de moins en raison des départs à la retraite des baby-boomers, selon les projections du ministère de l’Économie, des Sciences et de l’Innovation.
D’où l’importance de créer un cadre fiscal favorisant le transfert d’une entreprise à des intérêts québécois plutôt qu’étrangers, suggère-t-il.
«Les fonds des travailleurs et Investissement Québec devraient avoir une boîte à outils pour encourager le rachat de ces entreprises par les cadres et employés.»
Allègement règlementaire
Autre levier à la disposition du gouvernement: l’allègement règlementaire et fiscal.
«En moyenne, les entreprises doivent consacrer [une ressource] 100 jours ouvrables par année à remplir des formulaires de Québec et Ottawa, déplore M. Lisée qui y voit un frein à l’entrepreneuriat. On calcule le coût réglementaire à 8 G$ pour l’ensemble des entreprises québécoises.»
Un gouvernement Lisée réduirait ce montant de moitié ce qui, sans baisser les impôts, améliorerait la compétitivité des entreprises.
Par ailleurs, pour encourager l’exportation, le PQ offrirait annuellement aux entreprises un congé fiscal sur le premier million de dollars excédentaire sur les ventes enregistrées à l’étranger par rapport au bilan précédent.
Sièges sociaux et contenu québécois
Au sujet de la Caisse de dépôt et placement du Québec dont le mandat a été revu sous le gouvernement Charest, M. Lisée s’engage à rétablir l’équilibre entre le rendement et le développement économique du Québec avec un préjugé favorable pour «la rétention et l’attraction de sièges sociaux stratégiques».
Par ailleurs, un gouvernement péquiste adopterait une Politique d’achat québécois institutionnel afin d’exiger 66 % de contenu québécois dans les soumissions publiques
«Est-ce qu’on est les plus idiots de la classe?, s’insurge-t-il. Les autres le font, car c’est dans leur intérêt économique.»
Citant en exemple le transport public et les 6 G$ investis dans l’implantation du Réseau électrique métropolitain (REM), il souligne que «théoriquement, 100 % du contenu pourrait être fait à l’extérieur du Québec».
Ottawa
Pour exercer un nationalisme économique efficace, Québec devra également se tourner vers Ottawa et exiger des «’investissements productifs au lieu de la péréquation».
À cet égard, il évalue que si le Québec touchait sa juste part d’achats de biens et services fédéraux, cela se traduirait par une injection de 4 G$ de plus par année dans notre économie. «Ça créerait annuellement 35 000 bons emplois.»
Enfin, la stratégie économique péquiste passerait également par une vingtaine de mesures d’intégration en emploi des immigrants, fortement touchés par le chômage, visant notamment la reconnaissance des acquis et des diplômes.