Longuement attendue après les interventions du maire, chef de la Police et experts du Barreau du Québec, ministère de la Sécurité publique et d’Hydro-Québec, une quarantaine de citoyens se sont présentés au micro pour manifester leur colère et faire savoir leurs doléances.
Délais de 48 heures avant d’avoir une réponse après avoir contacté les lignes d’urgence, sacs de sable qui se font attendre, notamment en raison d’un manque de jute en cours de crise, gestion des côtes de crues et du schéma d’aménagement par l’administration municipale, la frustration et colère était vives dans l’auditoire.
Citoyens désemparés
Alors que la participation atteignait quasi le double prévu, en raison notamment de citoyens venus de Montréal, Saint-Eustache et L’Île-Bizard, divers intervenants de la Sécurité publique, d’Urgence sociale et du Centre de santé et des services sociaux de Laval accueillaient les Lavallois désirant un premier éclairage sur leur situation.
«Il y a de l’eau partout chez moi, exprimait avec peine une Marie Larivière en pleurs, elle qui habite la rue du Parc-des-Érables depuis 38 ans, dans Auteuil. J’ai besoin d’aide pour évaluer les dommages et la suite des choses.»
À plusieurs reprises, des citoyens de l’est de l’île Jésus ont décrié le manque de ressources dans leur secteur, bien que les inondations touchent principalement l’autre extrémité du territoire lavallois.
«Nous sommes à l’hôtel depuis cinq jours, de continuer Sébastien Houde et Alexandra Surin, sœur du célèbre sprinter et médaillé olympique, de Laval-Ouest. Il manque un pied avant que l’eau ne touche le mât électrique. À la vitesse que ça monte, on n’a pas pris de chance et coupé l’électricité. On ne sait pas quoi faire et sommes déboussolés. On est venus s’orienter.»
D’autres familles vivaient un drame semblable, ayant dû abandonner leur maison. «Notre sous-sol est submergé au complet, malgré que notre duplex soit surélevé, d’ajouter Marie-Pierre Desbiens et Serge Bergeron, des résidents de la rue Riviera. On N’a pas beaucoup d’information pour la nettoyage à venir et la prévention de moisissure.»
Autant les voisins Joanne et Daniel Proulx, frères et sœurs de Fabreville, sur la 12e Avenue, que Rosario Manzone et son épouse, sur la 42e Avenue, espéraient apprendre quels étaient les services et l’aide financière disponibles pour réparer les dégâts.
Plusieurs aides
En cours de soirée, les gens ont d’abord appris que dès le 16 mai, alors que l’eau devrait avoir commencé à se retirer de façon significative, les Travaux publics passeront chercher les déchets devant être divisés en trois groupes: le sanitaire (déchets domestiques), le matériel démoli et les sacs de sable.
«L’ampleur du territoire touché, on est une île, avec 11 quartiers différents ayant été affectés, a amené une complexité sur le plan de nos interventions, avait d’abord prévenu Pierre Brochet, directeur du Service de police de la Ville de Laval et des Mesures d’urgence. Au total, 150 000 sacs de sable ont été livrés aux sinistrés.»
Pour la grande corvée du 20 et 21 mai, les gens intéressés à participer doivent contacter le Centre de bénévolat et moisson Laval au 450 681-6164.
Claude Prévost, médecin-conseil à la Direction de santé publique a expliqué les mesures importantes à prendre pour réintégrer son domicile.
«Il faut faire attention, nous avons déjà deux cas d’intoxication au carbone! A-t-il prévenu. Également, il faut manipuler les eaux usées en se protégeant (gants, bottes, masque), jeter les biberons, tétines allant dans la bouche de bébé et les aliments conservés à des températures non adéquates.»
La manipulation de produits chimiques ayant été en contact avec l’eau devra se faire en présence d’un expert des Mesures d’urgence.
Hydro-Québec et le Barreau du Québec ont annoncé diverses aides, dont un congé de facturation d’un mois et de frais de rebranchement, insistant sur la nécessité d’une inspection par un maître-électricien, ainsi qu’une ligne d’information juridique gratuite au 1 844 954-3411.
Denis Landry, de la direction du rétablissement du ministère de la Sécurité publique, a présenté le programme d’aide financière, a occupé la large part de la soirée, expliquant en détail les dédommagements disponibles, un secours financier pouvant aller jusqu’à 159 208 $.
Une documentation illustrant le programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents a été remise aux citoyens. À la sortie, des gens d’Urgence Québec les attendaient pour une prise de rendez-vous et l’ouverture d’un dossier. Les gens ont trois mois, soit jusqu’au 20 juillet pour déposer leur formulaire de réclamation.
Plus d’information au 311 ou sur le site Web de la Ville de Laval sous l’onglet Crue printanière.
Longuement attendue après les interventions du maire, chef de la Police et experts du Barreau du Québec, ministère de la Sécurité publique et d’Hydro-Québec, une quarantaine de citoyens se sont présentés au micro pour manifester leur colère et faire savoir leurs doléances.
Délais de 48 heures avant d’avoir une réponse après avoir contacté les lignes d’urgence, sacs de sable qui se font attendre, notamment en raison d’un manque de jute en cours de crise, gestion des côtes de crues et du schéma d’aménagement par l’administration municipale, la frustration et colère était vives dans l’auditoire.
Citoyens désemparés
Alors que la participation atteignait quasi le double prévu, en raison notamment de citoyens venus de Montréal, Saint-Eustache et L’Île-Bizard, divers intervenants de la Sécurité publique, d’Urgence sociale et du Centre de santé et des services sociaux de Laval accueillaient les Lavallois désirant un premier éclairage sur leur situation.
«Il y a de l’eau partout chez moi, exprimait avec peine une Marie Larivière en pleurs, elle qui habite la rue du Parc-des-Érables depuis 38 ans, dans Auteuil. J’ai besoin d’aide pour évaluer les dommages et la suite des choses.»
À plusieurs reprises, des citoyens de l’est de l’île Jésus ont décrié le manque de ressources dans leur secteur, bien que les inondations touchent principalement l’autre extrémité du territoire lavallois.
«Nous sommes à l’hôtel depuis cinq jours, de continuer Sébastien Houde et Alexandra Surin, sœur du célèbre sprinter et médaillé olympique, de Laval-Ouest. Il manque un pied avant que l’eau ne touche le mât électrique. À la vitesse que ça monte, on n’a pas pris de chance et coupé l’électricité. On ne sait pas quoi faire et sommes déboussolés. On est venus s’orienter.»
D’autres familles vivaient un drame semblable, ayant dû abandonner leur maison. «Notre sous-sol est submergé au complet, malgré que notre duplex soit surélevé, d’ajouter Marie-Pierre Desbiens et Serge Bergeron, des résidents de la rue Riviera. On N’a pas beaucoup d’information pour la nettoyage à venir et la prévention de moisissure.»
Autant les voisins Joanne et Daniel Proulx, frères et sœurs de Fabreville, sur la 12e Avenue, que Rosario Manzone et son épouse, sur la 42e Avenue, espéraient apprendre quels étaient les services et l’aide financière disponibles pour réparer les dégâts.
Plusieurs aides
En cours de soirée, les gens ont d’abord appris que dès le 16 mai, alors que l’eau devrait avoir commencé à se retirer de façon significative, les Travaux publics passeront chercher les déchets devant être divisés en trois groupes: le sanitaire (déchets domestiques), le matériel démoli et les sacs de sable.
«L’ampleur du territoire touché, on est une île, avec 11 quartiers différents ayant été affectés, a amené une complexité sur le plan de nos interventions, avait d’abord prévenu Pierre Brochet, directeur du Service de police de la Ville de Laval et des Mesures d’urgence. Au total, 150 000 sacs de sable ont été livrés aux sinistrés.»
Pour la grande corvée du 20 et 21 mai, les gens intéressés à participer doivent contacter le Centre de bénévolat et moisson Laval au 450 681-6164.
Claude Prévost, médecin-conseil à la Direction de santé publique a expliqué les mesures importantes à prendre pour réintégrer son domicile.
«Il faut faire attention, nous avons déjà deux cas d’intoxication au carbone! A-t-il prévenu. Également, il faut manipuler les eaux usées en se protégeant (gants, bottes, masque), jeter les biberons, tétines allant dans la bouche de bébé et les aliments conservés à des températures non adéquates.»
La manipulation de produits chimiques ayant été en contact avec l’eau devra se faire en présence d’un expert des Mesures d’urgence.
Hydro-Québec et le Barreau du Québec ont annoncé diverses aides, dont un congé de facturation d’un mois et de frais de rebranchement, insistant sur la nécessité d’une inspection par un maître-électricien, ainsi qu’une ligne d’information juridique gratuite au 1 844 954-3411.
Denis Landry, de la direction du rétablissement du ministère de la Sécurité publique, a présenté le programme d’aide financière, a occupé la large part de la soirée, expliquant en détail les dédommagements disponibles, un secours financier pouvant aller jusqu’à 159 208 $.
Une documentation illustrant le programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents a été remise aux citoyens. À la sortie, des gens d’Urgence Québec les attendaient pour une prise de rendez-vous et l’ouverture d’un dossier. Les gens ont trois mois, soit jusqu’au 20 juillet pour déposer leur formulaire de réclamation.
Plus d’information au 311 ou sur le site Web de la Ville de Laval sous l’onglet Crue printanière.