Ce site, pouvant accueillir 272 demandeurs d’asile, a ouvert ses portes le 21 août sur le territoire lavallois. «Il est difficile de chiffrer combien de personnes ont été hébergées depuis ce temps, car il y a beaucoup de mouvement. Certains arrivent alors que d’autres partent», précise Francine Dupuis, PDG adjointe au CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.
Depuis quelques jours, elle constate que les sorties des demandeurs d’asile sont plus nombreuses que les arrivées. Les migrants ont reçu un chèque d’aide sociale, 670 $ par mois, le 30 août. Le gouvernement avait d’abord planifié cette distribution à un seul endroit, le Palais des congrès de Montréal, mais a changé d’idée.
«Ils ont quatre semaines d’aide de dernier recours, soutient Mme Dupuis. Nous les invitons à quitter et à se prendre en main. La majorité l’a fait. Ils ont trouvé un logement et reçoivent de l’aide d’amis ou de la famille.»
Une vingtaine d’organismes communautaires voit au bon déroulement. Par exemple, le Relais Communautaire de Pont-Viau a accueilli les migrants haïtiens. «Nous sommes la porte d’entrée, assure Denise Ouimet, directrice générale de l’organisme. Nous nous occupons du dépannage alimentaire, du logis et des vêtements. Nous sommes rassurants pour ces personnes.»
Mme Ouimet mentionne que 200 familles fréquentent le Relais Communautaire les mardi et jeudi. «On touche les plus vulnérables. Nous comptons 4100 membres.»
Cet organisme de première ligne accueille 59 communautés différentes. Près de la moitié des gens sont arrivés à Laval depuis moins de cinq ans.
Ralentissement
Le CIUSS du centre-ouest a pour mission d’assurer l’accueil et l’hébergement des migrants qui arrivaient par centaine quotidiennement à Montréal au mois d’août.
Mme Dupuis souligne qu’une diminution significative des demandeurs d’asile a été constatée au cours des derniers jours. «Nous avons d’ailleurs fermé deux sites d’hébergement à Montréal.»
La responsable affirme que le site de Laval ne sera pas fermé bientôt. «Nous nous sommes engagés à occuper les lieux pour quelque temps», mentionne-t-elle sans préciser la durée. C’est difficile de prévoir l’avenir, de planifier. Il y a aussi les ouragans, les tornades, on ne connaît pas le nombre de demandeurs d’asile.»
Enfin, la PDG adjointe, Francine Dupuis, ne savait pas encore combien cette opération coûterait au ministère de la Santé et aux contribuables.
Ce site, pouvant accueillir 272 demandeurs d’asile, a ouvert ses portes le 21 août sur le territoire lavallois. «Il est difficile de chiffrer combien de personnes ont été hébergées depuis ce temps, car il y a beaucoup de mouvement. Certains arrivent alors que d’autres partent», précise Francine Dupuis, PDG adjointe au CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.
Depuis quelques jours, elle constate que les sorties des demandeurs d’asile sont plus nombreuses que les arrivées. Les migrants ont reçu un chèque d’aide sociale, 670 $ par mois, le 30 août. Le gouvernement avait d’abord planifié cette distribution à un seul endroit, le Palais des congrès de Montréal, mais a changé d’idée.
«Ils ont quatre semaines d’aide de dernier recours, soutient Mme Dupuis. Nous les invitons à quitter et à se prendre en main. La majorité l’a fait. Ils ont trouvé un logement et reçoivent de l’aide d’amis ou de la famille.»
Une vingtaine d’organismes communautaires voit au bon déroulement. Par exemple, le Relais Communautaire de Pont-Viau a accueilli les migrants haïtiens. «Nous sommes la porte d’entrée, assure Denise Ouimet, directrice générale de l’organisme. Nous nous occupons du dépannage alimentaire, du logis et des vêtements. Nous sommes rassurants pour ces personnes.»
Mme Ouimet mentionne que 200 familles fréquentent le Relais Communautaire les mardi et jeudi. «On touche les plus vulnérables. Nous comptons 4100 membres.»
Cet organisme de première ligne accueille 59 communautés différentes. Près de la moitié des gens sont arrivés à Laval depuis moins de cinq ans.
Ralentissement
Le CIUSS du centre-ouest a pour mission d’assurer l’accueil et l’hébergement des migrants qui arrivaient par centaine quotidiennement à Montréal au mois d’août.
Mme Dupuis souligne qu’une diminution significative des demandeurs d’asile a été constatée au cours des derniers jours. «Nous avons d’ailleurs fermé deux sites d’hébergement à Montréal.»
La responsable affirme que le site de Laval ne sera pas fermé bientôt. «Nous nous sommes engagés à occuper les lieux pour quelque temps», mentionne-t-elle sans préciser la durée. C’est difficile de prévoir l’avenir, de planifier. Il y a aussi les ouragans, les tornades, on ne connaît pas le nombre de demandeurs d’asile.»
Enfin, la PDG adjointe, Francine Dupuis, ne savait pas encore combien cette opération coûterait au ministère de la Santé et aux contribuables.