«C’est presque irréaliste de me retrouver au Final Four, lance l’ancienne joueuse des Comètes de Laval. Quand j’ai décidé de poursuivre mes études à West Virginia, je visais une participation à cette prestigieuse compétition.
«Lorsqu’on a gagné notre dernière partie 1 à 0 contre les Blue Devils de l’Université Duke, j’étais tellement heureuse. C’est comme si mes efforts, les blessures, les pratiques longues et éreintantes ont fait du sens», ajoute l’arrière latéral gauche.
Le programme de soccer féminin a donc écrit une page d’histoire avec une première présence à ce championnat américain. Cette formation a également fracassé un record d’équipe avec 22 victoires et 17 blanchissages au cours de la dernière campagne.
Avant d’atteindre le carré d’as, les Mountaineers ont vaincu tour à tour Northern Kentucky, l’Université d’Ohio State, UCLA et l’Université Duke.
«Nous avons l’équipe pour remporter les grands honneurs», raconte-t-elle avec confiance.
L’équipe classée numéro 1 au pays de l’oncle Sam, les Mountaineers de l’Université West Virginia, affrontera les Tar Heels de l’Université de la Caroline du Nord en demi-finale, le vendredi 2 décembre, à San Jose, en Californie.
Parmi les meilleures
Amandine a fait partie du top 20 des meilleures joueuses aux États-Unis à la mi-saison. D’ailleurs, cinq autres Québécoises, dont Valérie Sanderson, ancienne porte-couleurs des Comètes, figuraient sur cette liste prestigieuse.
Les États-Unis: un choix logique
Plusieurs rêvent de poursuivre leur carrière en sol américain.
Après avoir fréquenté le sport-études/Centre national haute-performance (CNHP), les joueuses québécoises font face à un manque de structures de compétitions de haut niveau depuis que la W-League a décidé de fermer ses portes. Elles choisissent de poursuivre leur carrière et leur développement au soccer au sein d’une équipe universitaire américaine et évoluent ainsi dans la NCAA. Celle-ci constitue la plus grande organisation sportive universitaire au monde. D’ailleurs, elle regroupe 334 équipes féminines de soccer.
Depuis plusieurs années, les recruteurs de plusieurs de ces universités américaines sont à la recherche de talents québécois et favorisent leur admission à l’intérieur des murs de celles-ci en offrant de généreuses bourses d’études.
Plusieurs d’entre elles y ont fait leur marque par le passé. Rappelons-nous que d’anciennes joueuses des Comètes de Laval, Cindy Walsh, Amy Walsh et Rhian Wilkinson pour ne nommer que celles-là, ont profité de cette expérience qui les a aidées à joindre les rangs de l’équipe féminine du Canada.
Avenir au soccer
Amandine aimerait bien percer l’alignement de l’équipe nationale au terme de ses quatre ans à l’Université West Virginia et ainsi suivre les traces des sœurs Walsh et Rhian Wilkinson. Elle souhaite aussi jouer au niveau professionnel aux États-Unis ou en Europe.