Sur un horizon de cinq ans, la planification vise à mettre en valeur une zone verte occupant près du tiers du territoire de l’île Jésus.
À commencer par le remembrement des lots morcelés et la récupération des terres en friche, a déclaré d’entrée de jeu le maire Marc Demers lors d’un point de presse à la Maison du commerce, de l’industrie et de l’agriculture.
«Nous allons augmenter le pourcentage des terres en culture et accompagner les agriculteurs pour la mise en valeur de leurs produits.»
Neuf projets prioritaires
Fruit d’une vaste consultation auprès du milieu, ce Plan a identifié neuf projets prioritaires autour de cinq grandes orientations, qui consolideront la composante économique, sociale et paysagère de la zone agricole permanente.
Deux de ces projets tablent sur la commercialisation des produits de la terre en circuits courts, qu’il s’agisse de kiosque à la ferme ou de marchés de quartier.
Signe distinctif à la ville-région, une bonne centaine d’exploitations agricoles se consacrent à des activités complémentaires, dont 53 disposent d’un kiosque à la ferme.
La vente aux marchés publics, l’autocueillette, la transformation à la ferme et l’agrotourisme retiennent également l’attention.
Outre la diversification des productions et des modes de mise en marché, la Ville entend également se doter d’ici les trois prochaines années d’un incubateur agricole, ce qui permettrait à la relève d’expérimenter de nouvelles cultures et de nouvelles technologies de production, souligne au passage le directeur général, Serge Lamontagne.
Ce dernier a fait valoir que la Direction générale adjointe au Développement économique agira à titre de chef d’orchestre de ce Plan quinquennal et verra à en accélérer les réalisations.
Longtemps considérée comme la capitale horticole du Québec, Laval compte 121 exploitations, lesquelles génèrent des ventes annuelles de 60 M$.
Le Plan de développement zone agricole (PDZA) est disponible sur le site www.lavaleconomique.com.