Développés il y a 20 ans, les circuits autoguidés du Parc de la Rivière-des-Mille-îles (PRMI) ont été rebaptisés, rafraîchis et, pour certains, reconfigurés afin d’éviter les forts courants et passages étroits qui pouvaient poser problème dans le passé.
29 stations
Les quatre circuits totalisent 29 stations, autant de points d’intérêt qui animent les différentes excursions.
Dans la même foulée, 30 panneaux d’interprétation de nature faunique, floristique et historique ponctuent les parcours en rive, dans les marais, sur les îles de même que sur un quai flottant, auxquels s’ajoutent 200 affichettes d’identification d’arbres et de plantes.
Carte
À la location d’une embarcation, les visiteurs se voient remettre une carte illustrant chacun des circuits avec une brève description de leurs principaux attraits et points d’arrêt.
Le plan indique également la distance et le temps à allouer à l’exploration pour chacun des parcours, dont La tournée du grand-duc est de loin le plus fréquenté explique Jean Lauzon, directeur des programmes de mise en valeur du PRMI.
Il s’agit du circuit le plus court (4,3 km), le plus rapide (1h30) et celui offrant le plus de balises (10). Un arrêt à l’île Kennedy permet d’y arpenter le sentier et de tenter de résoudre ses sept énigmes. La Tournée du grand-duc donne aussi accès à l’île des Juifs, qui offre trois kilomètres de sentier, une aire de pique-nique et un accès à l’eau potable, de même que l’île aux Fraises et ses vestiges, témoins d’une époque pas si lointaine où Sainte-Rose était un lieu de villégiature.
Trois autres circuits
Deux fois plus long, Le bout du monde propose une randonnée de 9,5 km qui vous amène jusqu’au Centre d’interprétation de la nature de Boisbriand, alors que Le septième ciel suggère un tracé de 7 km contournant notamment l’île Chabot. C’est sur cette île qu’une plateforme a nouvellement été aménagée afin de favoriser la nidification des balbuzards pêcheurs, ces grands oiseaux de proie qu’on observe depuis plusieurs années dans le bayou des Mille-Îles.
Les pagayeurs pourraient également y repérer des castors au travail et, pour les observateurs les plus avertis, des tortues peintes et géographiques qui, dit-on, apprécient s’entasser sur les troncs d’arbres jonchant la rive à la faveur d’un bain de soleil.
Enfin, le quatrième et dernier parcours, Un bond dans l’histoire, relie sur une distance de 6,5 km la magnifique passerelle du manoir Bleury-Bouthillier et le marécage Tylee, à Rosemère, l’île Darling et la berge des Baigneurs, connue jadis comme la plage Sainte-Rose.
Autres nouveautés
Par ailleurs, le Parc s’est doté cette année d’un hôtel des insectes, d’un jardin pour les insectes pollinisateurs et d’un jardin de plantes médicinales, lesquels voisinent avec le jardin ancestral aménagé l’an dernier.
Complètent les nouvelles installations un second nichoir destiné aux balbuzards pêcheurs, cette fois sur l’île Gaudette, un observatoire en rive et une station météo, dont les informations liées à la pression atmosphérique, la vitesse du vent et à la quantité de précipitations tombée pendant un intervalle de temps donné seront accessibles au musée, notamment aux fins éducatives.