Ils ont voté contre les deux propositions, l’entente sectorielle à 52 % ainsi que l’entente intersectorielle, qui concerne l’offre salariale, à 62 %.
Vote serré
«Le vote fut plus serré pour l’entente sectorielle, a mentionné le président du SLESS, Yves Brouillette. Certains de nos membres étaient partagés. Dans le contexte économique actuel, on attend souvent dire qu’il faut accepter les offres patronales. Des ententes à coût nul, nos membres n’en veulent pas.»
Augmentation de 5,25 %
Dans l’entente intersectorielle, la proposition du gouvernement comprenait des augmentations salariales de 5,25 % sur cinq ans. «Le montant forfaitaire de 500 $ en 2015 ne sera pas donné à tous. Cela va dépendre du nombre d’heures travaillées entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016», a indiqué
Le président du SLESS, Yves Brouillette, s’est dit satisfait des résultats. «Nous nous attendions à ce que nos membres rejettent les offres du gouvernement. Ils sont tannés et veulent être reconnus à leur juste valeur», a-t-il lancé en entrevue au Courrier Laval.
«Les employés de soutien scolaire sont les plus bas salariés du secteur public, avec un salaire moyen annuel de 27 000 $», a-t-il conclu.
Pour l’instant, aucun moyen de pression n’est envisagé à court terme.