Si la majorité de ces postes (62 %) répond aux remplacements occasionnés par les départs à la retraite, les emplois liés à la croissance économique sont tout de même plus importants qu’ailleurs au Québec.
«Le dynamisme économique de la région de Laval la distingue, à cet égard, de plusieurs régions du Québec [lesquelles] devront plutôt veiller principalement à remplacer les personnes qui prendront leur retraite», peut-on lire sur le site régional d’Emploi-Québec.
Défi majeur
Selon les prévisions, les besoins seront croissants en termes de travailleurs formés et qualifiés durant les prochaines années.
«Malgré plusieurs postes disponibles en lien avec les départs à la retraite, qui nécessiteront une main-d’oeuvre moins qualifiée, les nouveaux postes qui seront disponibles par rapport à la croissance économique seront des postes qui demanderont une main-d’oeuvre possédant des compétences requérant une formation de niveau technique ou universitaire», mentionne le Plan d’action régional d’Emploi-Québec 2015-2016.
Ainsi, un peu plus de 60 % des emplois liés à la croissance économique exigeront un diplôme d’études collégiales ou universitaires.
À cet égard, l’adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail sera un élément important à considérer par les partenaires du milieu.
Défis démographiques
Le vieillissement de la population n’est pas sans impact sur la disponibilité de la main-d’œuvre qui se raréfie, alors que la population en âge de travailler que représentent les 15-64 ans est dans un cycle de relative stagnation.
«La combinaison de l’évolution démographique avec un taux de chômage en diminution et un taux d’emploi en hausse amènera une rareté grandissante de la main-d’œuvre», observe Emploi-Québec.
Pour faire face aux défis de recrutement qui en découlent, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale juge impératif de favoriser l’intégration au marché du travail du plus grand nombre possible de personnes, incluant les différentes clientèles présentant des défis d’intégration en emploi.
«Malgré un marché du travail qui présentera des opportunités importantes pour les chercheurs d’emploi, plusieurs personnes continueront de vivre des situations de chômage et de sous-emploi», précise-t-il.
Les personnes immigrantes, qui «continuent d’être confrontées à des obstacles pour s’intégrer et se maintenir en emploi», font également partie de la solution.
«Leur taux de chômage demeure encore supérieur à ceux des personnes nées au Canada et il faudra donc s’assurer de favoriser leur intégration sur le marché du travail», suggère le Ministère.