Les parents ont contacté le 911 à 2h32, après avoir secouru la soeur du père, âgée de 20 ans, et l’un de leurs enfants, une jumelle de 2 ans. Ils ont aussitôt indiqué que leurs 2 autres enfants, un jumeau de 2 ans et un garçonnet de 3 ans, se trouvaient toujours à l’intérieur.
De justesse
Les premiers des 23 pompiers impliqués dans l’intervention sont arrivés sur place à 2h37. Devant la forte fumée et les flammes, ils ont procédé à une attaque agressive des lieux, se frayant un chemin d’abord jusqu’à la chambre du jumeau et le sortir inconscient. Après quelques manoeuvres de réanimations, l’enfant a repris conscience bien que lourdement incommodé par l’inhalation de la fumée.
Simultanément, d’autres pompiers ont retrouvé le garçonnet de trois ans dans la cuisine. L’enfant tentait de se sauver quand il a plutôt avancé vers le foyer de l’incendie. Ce dernier a subi de graves brûlures sur l’ensemble du corps, en plus d’avoir perdu conscience. On sait que les enfants sont plus fragiles que les adultes face à la fumée.
Pendant qu’on évacuait le reste du quadruplex, on transportait d’urgence les petits à l’Hôpital Sainte-Justice. De leur côté, les adultes ont été dirigés vers l’Hôtel-Dieu de Montréal, où ils viennent d’obtenir leur congé.
Cause bête
Dans cette résidence chauffée au mazout, dont le réservoir n’avait pas été rempli de nouveau, la famille utilisait un appareil de chauffage artisanal. Le feu aurait pris dans des vêtements laissés non loin de cet appareil et de calorifères.
Le Service de sécurité incendie déplore qu’aucun avertisseur de fumée n’était fonctionnel dans l’appartement.
Les dommages sont évalués à 25 000 $ pour le bâtiment et 10 000 $ pour son contenu. Les hommes du chef aux opérations Michel St-Jean ont contrôlé l’incendie à 3h03.
La scène de l’incendie a été transférée au service de police de Laval. Une vie étant à risque, des analyses seront poussées plus loin, notamment avec le Département d’identité judiciaire.