Seulement 56 enseignants qui ont voté contre la proposition de grève, alors que deux bulletins ont été rejetés.
L’assemblée s’est déroulée dans la Salle Claude Legault. Une salle de débordement avait également été prévue en cas de participation massive.
«Nous étions prêts à toute éventualité, de confier Sébastien Manka, président du SEECM peu avant l’assemblée. Notre proposition de grève sociale est un appui solidaire envers les plus démunis, les femmes, les organismes communautaires et ceux qui sont les plus touchés par les mesures d’austérité du gouvernement.»
Optimisme
Sans présumer de l’issue du scrutin, qui n’est en rien lié aux négociations à venir à l’automne entre le gouvernement Couillard et les enseignants du Québec, assure-t-on, les gens du SEECM restaient optimistes quant à son acceptation.
«Nous nous étions souvent positionnés contre l’austérité dans des assemblées passées, de souligner Sébastien Manka. Nous devons montrer notre détermination à ne pas laisser le gouvernement détruire le filet social, en lui annonçant dès maintenant qu’il va nous trouver sur son chemin!»
D’autre part, des élections au comité exécutif et plusieurs questions pédagogiques éatient aussi à l’ordre du jour de l’assemblée générale.
Pour l’histoire, rappelons que la Journée internationale des travailleurs du 1er mai tient son origine des luttes ouvrières de la fin du XIXe siècle afin d’obtenir la journée de huit heures de travail maximum.