Selon M. Tannous, une cinquantaine d’amendes ont été remises aux personnes fautives durant les dernières semaines. «Ça fait environ trois mois qu’ils sont là officieusement. Je crois que le Transport routier et les policiers seront plus vigilants. Le gouvernement juge Uber comme un transport illégal», mentionne celui qui déplore toujours cette concurrence déloyale de la part du service de transport commercial Uber.
Amende salée
«Ces millionnaires croient qu’ils peuvent aller contre la loi au Québec. La facture sera salée. Dorénavant, trois contraventions sont émises. Une au chauffeur d’UberX, une à Uber et une autre à Jean-Nicolas Guillemette, directeur général d’Uber au Québec. Ça peut dépasser les 2000 $ en contraventions», enchaîne M. Tannous.
L’industrie du taxi demande au gouvernement de retirer le permis de conduire aux personnes fautives. «Nous demandons aux députés et au gouvernement d’appliquer la loi», conclut-il.
Une manifestation de l’industrie aura lieu le 25 novembre, à Québec.
Réaction de la Ville
«Nous déplorons que cette activité illégale soit offerte à Laval. Il s’agit de travail au noir qui contrevient à plusieurs lois. Plus encore, cette activité est inéquitable envers les chauffeurs-propriétaires de Laval organisés en coop. Ces derniers sont soumis à un cadre réglementaire strict et ils doivent payer des permis et des primes d’assurances onéreuses», a fait savoir le porte-parole de la municipalité François Brochu.
«Les règles doivent être les mêmes pour tous. Jamais nous ne donnerons notre caution à une activité illicite. La municipalité n’a pas juridiction sur l’industrie du taxi mais le gouvernement du Québec doit agir fermement dans ce dossier pour protéger le public et lui donner accès à un service sécuritaire et de qualité», a-t-il conclu.
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