Dans une lettre adressée au PM et à sa ministre de l’Environnement, Catherine McKenna, on leur réclame de mettre fin aux examens coûteux de deux projets d’oléoduc, dont celui d’Énergie Est de TransCanada qui traversera le comté d’Alfred-Pellan dans l’extrême pointe est de l’île Jésus.
«Arrêter les examens des projets d’oléoduc est l’une des promesses que le premier ministre Trudeau peut réaliser seul, sans avis juridique, fait valoir Patrick Bonin de Greenpeace Canada. Il démontrerait ainsi un leadership fort en faveur de la protection du climat deux semaines avant le début de la conférence de Paris.»
M. Bonin ajoute que de «ne pas évaluer l’impact climatique des projets d’oléoduc transportant du pétrole issu des sables bitumineux mettrait en doute la volonté réelle du gouvernement à lutter contre les changements climatiques».
Processus d’évaluation
En clair, les organisations signataires rappellent l’engagement du Parti libéral du Canada de rétablir le processus d’évaluation environnementale selon des normes crédibles et rigoureuses, et ce, à la lumière des meilleures données scientifiques disponibles.
Elles estiment que l’acceptabilité sociale de tout projet avalisé par l’Office national de l’énergie (ONÉ) passe inévitablement par une réforme de ses processus d’examen, dont on exige qu’ils soient menés de façon transparente et collaborative avec le public.
À cet égard, le directeur du CRE de Laval, Guy Garand, déplore les règles de sélection des participants et le manque de transparence lors des audiences publiques de l’ONÉ.
Finalement, les requérants souhaitent que tout projet en matière d’énergie soit désormais évalué selon sa contribution positive au principe de durabilité écologique, le tout en tenant compte des émissions de gaz à effet de serre en amont et en aval des infrastructures.
Outre le CRE, l’Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supérieures est la seule autre organisation locale parmi les cosignataires de cette lettre adressée au premier ministre du pays.
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