Au rôle 2013-2015, qui arrive à échéance le 31 décembre, ce type de propriété avait été frappé d’une hausse moyenne de 24,8 %.
«Cette réalité trouve son explication dans le jeu de l’offre et de la demande, considérant que les terrains vacants se font de plus en plus rares à Laval», soutient la Ville.
Reste que l’augmentation de la valeur que subiront ces propriétaires à compter du 1er janvier demeure deux fois inférieure à l’appréciation débridée du rôle de 2007-2009, où la valeur des terrains non exploités avait bondi de 74 %.
Résidentiel
Au nouveau rôle, le secteur résidentiel voit croître en moyenne sa valeur de 8,6 % comparativement à la variation du rôle précédent, qui était de 17,5 %.
Les immeubles de six logements et plus subissent la plus forte hausse des valeurs foncières résidentielles avec un bond de 15,6 %.
Suivent les résidences unifamiliales (8,5 %), les plex (7,5 %) et les copropriétés (6,7 %).
«L’appréciation des valeurs au rôle 2016-2017-2018 est inférieure à celle observée en 2013-2014-2015, mais témoigne d’un marché immobilier en harmonie avec la vigueur de l’économie», précise la Ville.
À lui seul, le marché résidentiel représente 77 % des 56,2 milliards de valeurs imposables sur l’ensemble de l’île Jésus.
Immeubles non résidentiels
Quant aux immeubles non résidentiels, leur valeur s’apprécie en moyenne de 12,3 %, ce qui est très comparable à la hausse de 11,6 % au rôle précédent.
L’augmentation de 15,7 % de la valeur des immeubles commerciaux et de services se trouve légèrement supérieure à la hausse de 12,5 % observée en 2013.
Les industries manufacturières affichent pour leur part la hausse la moins marquée de cette catégorie de propriétés avec une croissance de la valeur foncière de 7,2 %.
Enfin, le secteur agricole subit une hausse de 12,6 %, soit trois points de pourcentage de moins qu’en 2013.
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