Cet automne, un groupe de citoyens a déposé une pétition, réclamant des aménagements de qualité au parc Ingrid.
M. Trottier rapporte que les balançoires de même qu’un module de jeux y ont été retirés l’an dernier en raison du fait qu’ils ne répondaient plus aux normes.
«Ingrid se retrouve 32e sur la liste prioritaire des parcs de la ville», informe-t-il. Un constat qui s’expliquerait par son faible niveau de fréquentation.
Pépin
L’aménagement du parc Pépin se ferait également attendre, selon l’élu indépendant qui y voit un problème de priorités.
«J’ai de la difficulté à comprendre pourquoi des travaux de 300 000 $ prévus depuis trois ans au PTI [Programme triennal d’immobilisations] ne se font pas, alors qu’en six mois on a trouvé le moyen d’aller en appel d’offres pour 2,3 M$», dénonçait récemment M. Trottier en évoquant la place publique et sa fontaine en devanture de l’hôtel de ville.
Interpellé au conseil, le maire Marc Demers a rappelé qu’historiquement à Laval, seulement 45 % des projets figurant au PTI étaient réalisés, mais que son administration était à mettre en place des mesures pour corriger le tir.
«Ceci étant, tous les parcs de la ville sont évalués non pas par des élus, mais par des fonctionnaires qui dressent la liste des priorités selon certains critères, dont le niveau de danger des installations et la fréquentation. Il n’y a pas d’intervention politique», a-t-il assuré.
M. Demers a terminé en mentionnant que la situation est la même pour les arénas, les bibliothèques et les piscines extérieures, qui auraient tous besoin d’être mis à niveau. «C’est le défi qui nous attend.»