Âgée de 13 ans, Cynthia, qui en sera à ses troisièmes Jeux, succède donc à sa sœur Laurie, qui avait été la porte-drapeau à la cérémonie de fermeture aux Jeux de Saguenay, en 2013. Laurie avait conduit l’équipe féminine de curling sur la plus haute marche du podium.
Cynthia a eu toute une surprise lorsque le chef de mission Joël Savoie a prononcé son nom devant les 141 athlètes, entraîneurs, parents et amis. Sa sœur Laurie a éclaté en sanglots. Elle l’a serrée très fort dans ses bras.
«Je suis très contente, mais je ne pensais pas être choisie. Il y a tellement de bons athlètes et je suis jeune. C’est une grande fierté pour moi de représenter l’ensemble de la délégation lavalloise aux Jeux d’hiver», affirme Cynthia avec un large sourire.
«Je suis très excitée. Je tremble de partout. Je serai la première devant tous les autres athlètes. Je serai là pour les encourager avec mon équipe et pour me faire des amis», ajoute celle qui a notamment encouragé les disciplines du boccia et du patinage artistique aux Jeux de Saguenay.
Espoir de médaille
Lorsqu’on lui demande si elle compte revenir avec une médaille, sa réponse est claire: «En tant que capitaine de mon équipe, je veux répéter la même chose que ma sœur à Saguenay en 2013 et gagner la médaille d’or. J’y étais moi aussi. Les équipes de Québec, Montréal et la Rive-Sud seront à surveiller.»
Rappelons que la formation de curling a bondi de 10 positions depuis les Jeux de 2009 en ramenant l’or du Saguenay.
Un modèle
Laurie est un modèle pour Cynthia. «Je veux suivre ses traces. Laurie me donnera des conseils. Ça me mettra un peu de pression, car je n’ai jamais porté le drapeau et tous les yeux seront tournés vers moi. Il faut de la bonne pression, sinon on ne performe jamais. Je suis prête.»
L’adolescente sera donc en tête de la délégation le 27 février, dès 19h, au Centre Marcel Dionne, domicile des Voltigeurs de Drummondville de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Émotion au rendez-vous
Le père et entraîneur, Michel St-Georges, avait les yeux brillants. «C’est une très grande fierté pour moi de voir à nouveau une St-Georges être porte-drapeau. Wow! Je n’en reviens pas», raconte-t-il avec émotion.
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